Un proche de Philippe Godin nous propose une promenade en Métallurgique, une voiture de fabrication belge dont le modèle 15/20ph sera construit entre 1910 et 1914. Fabriquée à Marchienne -au-Pont, près de Charleroi, la marque a connu son heure de gloire dans les années ’10 grâce à son châssis en acier, son radiateur typique à nids d’abeilles, son moteur monobloc, sa boîte à quatre vitesses et ses freins Adex sur les quatre roues, des solutions modernes pour l’époque.
Cette ancienne fabrique de locomotives, produisant des voitures de qualité depuis 1898 n’a pas résisté à la concurrence des modèles de grande série et a décliné depuis la première guerre mondiale jusqu’à son rachat par Impéria en 1927 puis par Minerva…
L’assemblée des membres du circuit de Goodwood, dont la 81e édition aura lieu les samedi 13 et dimanche 14 avril prochain, a décidé de mettre à l’honneur Niki Lauda, triple champion du monde de F1. L’occasion de fêter ici les 50 ans de sa première victoire en Grand Prix (GP d’Espagne 1974), les 40 ans de son troisième et dernier titre de champion du monde et les 75 ans de sa naissance, ce jeudi 22 février à Vienne en Autriche.
Niki Lauda est considéré comme une véritable icône du sport automobile. Au cours de sa carrière F1 (de 1971 à 1985) il a remporté 25 Grands Prix et trois championnats du monde, il a survécu à un accident gravissime au Nürburgring en 1976, a brusquement pris sa retraite en 1979 se disant « fatigué de tourner en rond », puis a réussi un magnifique retour trois ans plus tard qui le conduira à son 3e titre en 1984.
Il se concentre alors sur Lauda Air (la compagnie aérienne qu’il avait fondée après sa première retraite en 1979), puis revient en Formule 1, d’abord comme conseiller chez Ferrari. puis en tant que directeur de l’équipe Jaguar, et enfin en tant que président non exécutif de l’équipe F1 de Mercedes-AMG. C’est dans ce dernier rôle qu’il a joué un rôle déterminant pour persuader Lewis Hamilton de quitter McLaren, annonçant une période de domination sans précédent pour l’équipe et le pilote. Niki Lauda est décédé le 20 mai 2019 à Zurich.
Niki Lauda reunited with the legendary Brabham BT46B ‘Fan Car’, in which he won the 1978 Swedish Grand Prix
Tout au long du week-end, le circuit automobile de Goodwood accueillera la McLaren MP4/2B avec laquelle Niki Lauda remporta le Grand Prix des Pays-Bas 1985. Un programme complet de courses est prévu, incluant des side-cars et une démonstration de formule Can-am.
Crédit photos: Franck Alhers (ph1) et Paul Melbert (ph2)
Le succès rencontré l’an dernier par la large rétrospective des motos françaises Dollar a convaincu les organisateurs à remettre le couvert en 2024. Il faut dire que les motos sont populaires parmi les amateurs de véhicules anciens, au point que 29% des visiteurs de Rétromobile en possèdent. La direction de Rétromobile a donc décidé de réunir les acteurs du deux-roues au sein d’un même espace et de leur donner une place de choix pour les prochaines éditions.
Lorsque Romain Grabowski, directeur de Rétromobile, a proposé à Indian Motorcycle d’être à l’honneur en ce début 2024, la réponse a été immédiatement positive. En effet, fondée en 1901, Indian Motorcycle est la première entreprise de motos en Amérique. Elle a conquis le cœur des motards du monde entier et s’est distinguée comme l’une des marques les plus légendaires et les plus emblématiques d’Amérique. L’héritage et la passion d’Indian Motorcycle ont été ravivés à l’ère moderne sous une nouvelle direction qui a replacé Indian parmi les marques haut de gamme. En 1897, George Hendee fonde une entreprise de fabrication de bicyclettes appelée « Hendee Manufacturing Company ». L’une des motos porte le nom d’« American Indian », abrégé rapidement en « Indian », qui devient la marque principale de Hendee : une légende est née.
Pour pimenter la course cycliste, George Hendee s’est associé à Oscar Hedstrom pour construire des vélos motorisés. Ensemble, ils créent l’Indian Motorcycle Manufacturing Company. 1901 voit la naissance d’Indian Motorcycle dont le premier modèle sera vendu au public l’année suivante.
S’ensuit un record du monde de vitesse, la création du premier moteur bicylindre en V produit aux États-Unis, Indian Motorcycle équipe la police new-yorkaise, l’exportation de la marque en Angleterre, le premier engagement en Tourist Trophy, puis les premiers succès en compétition. Les motards d’Indian Motorcycle battent tous les records de vitesse et de distance aux États-Unis. Indian Motorcycle rafle le podium à l’île de Man lors de sa première course sur le parcours Mountain.
Indian Motorcycle peut se targuer de nombreuses innovations techniques. Offrant une suspension arrière en 1913 et la première moto à être équipée de phares et d’un démarreur l’année suivante. S’en sont suivies différentes vies pour l’entreprise jusqu’à la reprise de la marque par Polaris en 2013. Cette année-là, une nouvelle ère commence avec le lancement du moteur Thunderstroke 111. Et depuis plus de 10 ans, cette marque haut de gamme ravit de plus en plus de motards qui aiment vivre leur passion pour la moto au guidon d’une Indian Motorcycle.
Au cœur de cet espace Rétromobile, dédié aux motos, Indian Motorcycle raconte son histoire en présentant quelques-uns de ses modèles emblématiques. Une version classique et une version moderne seront exposées en miroirs pour permettre aux visiteurs de découvrir tout l’héritage d’Indian Motorcycle. C’est un grand collectionneur de la marque, Guy Baster qui, en exposant quelques modèles rares de son musée (situé à Riom en Puy-de-Dôme), permet à cette fantastique exposition d’exister. Vous pourrez entre autres découvrir les quatre duos classiques/modernes suivants : Un boardtracker classique et un FTR Carbon, Un Chief classique et sa version moderne réinventée, Une Scout classique et la Scout actuelle, le best-seller de la marque et enfin un 4 cylindres classique et le Pursuit moderne.
Jadis, mon grand-père était mécano aux ateliers des automobiles belges Imperia situés avenue Ducpétiaux à Saint-Gilles. Cela se passait à la fin des années ’30; le garage représentait également toute la gamme Adler. Mon grand-père était chargé de la remise à neuf et de l’ajustage des fameux moteurs sans soupapes. Le travail se répartissait sur une semaine de 48 heures pour terminer deux moteurs.
Lorsqu’une voiture fumait trop, lorsqu’elle était trop bruyante, ou plus simplement avait parcouru 70.000 kilomètres, elle rentrait au garage pour un entretien complet.
Première étape, d’autres ouvriers avaient pour tâche de retirer le moteur du châssis et de le démonter complètement.
Deuxième étape, les cylindres en fonte aciérée qui ne faisaient qu’un bloc sans chemises sont réalésés. Les tiroirs pré-usinés avaient leur arc à la cote de l’alésage du cylindre. Il ne restait plus qu’à l’ajuster en hauteur, au point mort haut et au point mort bas, au dixième de millimètre. Deux galets reliaient le tiroir à l’arbre à came par l’intermédiaire d’une fourche. C’est ici que se situait une grande partie du talent du mécano: les galets usinés au centième de millimètre devaient former un montage « gras » entre la fourche et la came. Un galet montait le tiroir et le deuxième le descendait. Vous imaginez bien qu’un jeu trop important rendait le moteur bruyant et abîmait les pièces en mouvement. Un jeu trop faible, par contre, les échauffait. Tel était le grand dilemme du « sans-soupapes ».
Pour faciliter les travaux, le vilebrequin était fixé sur un banc de montage, ce qui permettait de tourner le moteur dans tous les sens. Une fois les pistons, les tiroirs, l’arbre à came, les bielles et le vilebrequin remontés, le bloc moteur passait au pré-rodage au banc, entraîné par un moteur électrique. On pouvait ainsi déceler les jeux éventuels ou les échauffements, et y remédier. Si tout allait bien, la pose de la culasse, du carburateur, du delco, etc… terminaient le remontage du moteur. Lorsque celui-ci avait repris sa place sur le châssis de la voiture, un « écouteur » le mettait en marche au ralenti et le sondait de son stéthoscope pour y déceler le moindre bruit.
Si nécessaire, le moteur était redémonté. Si tout allait bien, la voiture quittait le garage aux mains d’un essayeur pour une petite balade de vérification. Mais avant d’être rendue à son propriétaire, l’atelier posait un étrangleur sur le carburateur, pour obliger le conducteur à faire un rodage d’environ 5000 kilomètres, moment ou l’atelier revérifierait le moteur, et en profiterait pour enlever l’étrangleur.
Une semaine bien chargée se terminait, permettant à deux moteurs à tiroirs de refonctionner sans bruits ni fumée …
Le dernier salon de Turin à vu la présentation de la sixième génération de Maserati Quattroporte, correspondant avec le soixantième anniversaire de cette gamme de Maserati 4 portes, présentée lors de ce même salon de Turin le 30 octobre 1963.
Positionnée comme « limousine à l’esprit de course » la Quattroporte, dans sa première version, était déjà équipée d’un moteur 8 cylindres dérivé de la compétition lui permettant d’atteindre les 230 km/h. Au fil des ans, elle a toujours su repousser les limites de la performance, du confort et du design tout en restant fidèle au concept de départ. Une recette qui a bien fonctionné puisque ce modèle a été fabriqué à plus de 75.000 exemplaires, un beau succès compte tenu du prix de vente élevé de la voiture.
Alors que le dessin initial était dû à Frua, d’autres maîtres tels que Bertone, De Tomaso, Giugiaro, Gandini et Pininfarina ont habillé les Quattroporte, la version 2024 étant l’œuvre du Maserati Centro Stile. Davide Grasso, PDG de Maserati, est mieux placé que moi pour en parler : « Quattroporte, c’est l’histoire de Maserati. Une voiture qui raconte notre histoire et qui nous représente de manière prestigieuse dans le monde des berlines, depuis plus d’un demi-siècle. Depuis 1963, elle retrace l’évolution de l’un des modèles Maserati les plus aimés et les plus appréciés, inaugurant un segment jusque-là inexploré. Une voiture qui a réussi à se réinventer à chaque fois sans jamais perdre son identité, à s’adapter au passage du temps, aux changements de la société, aux progrès de la technologie et de l’industrie, et aux tendances, elle est devenue le choix de notre clientèle la plus sélecte, ainsi que du monde du divertissement et de l’establishment international. C’est une source de fierté pour nous et une reconnaissance du caractère typiquement italien que Maserati a toujours cherché à exporter dans le monde entier avec ses créations. Aujourd’hui comme hier, Quattroporte reste notre fleuron, synonyme d’un luxe unique. Elle est appréciée pour son raffinement, son souci du détail, ses performances supérieures, sa qualité et son espace enveloppant – tout cela, combiné à sa touche stylistique intemporelle, a rendu Quattroporte éternelle.
Versione Sport GT della Quattroporte , presentata al Salone dell’Auto di Francoforte.Il tenore Luciano Pavarotti davanti alla Scala con la Maserati Quattroporte III Tipo AM 330
Martha et Roland Deleplanque ont passé le réveillon du nouvel an à Singapour, plus précisément à l’hôtel GoodwoodPark. Alors que la plupart des établissements de la ville sont situés dans des buildings récents, GoodwoodPark a été construit en 1900 dans un style à la fois victorien et colonial. Classé monument historique en 1989, modernisé en 2005, il garde de nombreux témoignages de son histoire dans des vitrines et dans le hall d’entrée où Roland a eu la surprise de rencontrer cette Fiat 1906, premier véhicule automobile au service de l’hôtel.
Créée en 1899, la Fabbrica Italiana di Automobili Torino, F.I.A.T. s’est rapidement développée. En 1906, rebaptisée simplement Fiat, elle rachète Ansaldi et compte déjà plus de 1.500 employés qui produisent cette année-là 1.150 voitures.
Le modèle exposé ici est une Brevetti équipée d’un 4 cylindres de 3052cc offrant une puissance de 19cv à 1400 tours/minute, pouvant rouler à 65 kms/h. Moderne pour son temps, elle était équipée d’une transmission à cardans, une invention de l’ingénieur et mathématicien italien Girolamo Cardano remplaçant avantageusement les systèmes à chaînes. La Brevetti a été produite à environ 1.500 exemplaires entre 1905 et 1912, et l’exemplaire exposé ici a été réalisé sur une base de «Cabriolet-Royal», aménagé en taxi plutôt exotique !
Depuis 2009, la Love Bugs Parade rassemble chaque année (excepté en 2021), les amoureux des Volkswagen Coccinelle et de Beetle, leur proposant une courte balade sur de jolies routes brabançonnes au départ du musée Autoworld. La balade sera exceptionnellement emmenée par une VW-Porsche. Bizarre ? Pas tant que cela et les connaisseurs se douteront certainement de la raison. Si le Professeur Ferdinand Porsche a bien créé la toute première Volkswagen qu’est la Coccinelle en 1937, son fils Ferry construisit, quant à lui, le premier modèle de voiture de sport de la marque Porsche, le roadster 356, en utilisant une base de Coccinelle qu’il dota d’une carrosserie, d’une ligne et, bien sûr, d’un moteur totalement inédits. La filiation entre les deux marques est évidente, à l’instar de celle entre le père et le fils.
Il est sans doute inutile de rappeler que la Love Bugs Parade est devenue le clin d’œil annuel à la Saint Valentin, la fête des amoureux, en relation avec le film « Herbie, un amour de Coccinelle ». Ils sont chaque année nombreux, tous ceux qui, même si les conditions météo ne sont pas idéales, arrivent de toute la Belgique, mais aussi des Pays-Bas, de France et du Grand-Duché de Luxembourg pour prendre part à cet événement (gratuit) et extrêmement sympathique et chaleureux – miroir des émotions générées par leur petite voiture. Coïncidant avec l’exposition « Porsche – Driven by Dreams » qui se déroule jusque fin février à Autoworld, la Love Bugs Parade, a choisi cette année le leitmotiv bien nommé de « Driven by Love ».
Le rassemblement a lieu dès 10h du matin sur l’esplanade du Cinquantenaire. A l’accueil du musée Autoworld, les propriétaires inscrits reçoivent leur plaque rallye, leur roadbook et leur accès au musée et à son exposition temporaire.
A 14h, le départ est donné, libérant les quelques 300 Cox, Beetle et Combi dans un joyeux concert de klaxons. Direction le rond-point Mérode et l’avenue de Tervuren pour rejoindre le parcours décrit dans le roadbook. Le retour est prévu à partir de 15h30 et tous les participants sont ensuite invités à un goûter de retrouvailles au musée. Tout le monde est le bienvenu sur l’esplanade du Cinquantenaire pour venir admirer les voitures et vivre l’extraordinaire ambiance qui y règne jusqu’à leur départ.
Le temps qu’elles reviennent, une visite à Autoworld est un « must » ! Près de 250 véhicules historiques et une exposition temporaire à couper le souffle attendent tous les visiteurs pour le plus grand bonheur des grands et des petits.
Autoworld a décidé de participer à ce rêve grâce à l’exposition de fin d’année « Porsche, Driven by dreams, » ouverte jusqu’au 25 février 2024. 60 voitures sont réparties en 6 pôles différents consacrés à la 911, aux concept cars, à la course, aux artistes, etc…
L’exposition met entre autre l’accent sur les personnes qui se cachent derrière ces voitures, depuis le grand concepteur qu’était Ferry Porsche, jusqu’aux pilotes tels que Jacky Ickx, Johan Dirickx, Thierry Boutsen, Laurens Vanthoor, André Lotterer…
Belle idée, Autoworld a rassemblé 9 prototypes jamais exposés présentés à côté du modèle de série correspondant. L’occasion de découvrir la 984 (qui deviendra la 914), le prototype du Taycan rêvant d’un avenir alternatif, la 989 (la Panamera), l’étude 959 Group B, la 911 Vision Safari… Etc…
Les arts sont aussi de la partie avec le célèbre street artist belge, Vexx, connu pour sa Porsche Vision Gran Turismo qui sera exposée jusqu’au 8 janvier 2024. Présent également, le photographe Bart Kuykens, qui expose des œuvres largement inspirées par la Porsche 911.
La 991 RSR, la 991 GT1, la 919 Hybrid et la Formula E Gen 3 ne sont que quelques-unes des voitures de course exposées, étroitement liées aux succès de nos pilotes Jacky Ickx, Thierry Boutsen, Laurens Vanthoor et bien d’autres.
Un petit coin de sable nous rappelle l’univers du Dakar avec la récente 911 Dakar en passant par la 911 GT3 Rallye aux couleurs D’Ieteren et la 953 Dakar, avec les magnifiques succès de Jacky Ickx toujours bien présents à l’esprit.
(Infos et photos fournies par Autoworld)
L’exposition Porsche Driven by Dreams se tiendra jusqu’au 25 février 2024 à Autoworld. Elle est accessible en semaine de 10 à 17h et jusqu’à 18h le samedi. Entrée gratuite pour les enfants de moins de 6 ans, 9 € pour les moins de 11 ans, 13 € pour les personnes à mobilité réduite et les étudiants, 15 € pour les plus de 65 ans et 17 € pour les autres.
Nous voyons des voitures rutilantes dans les sorties, dans les musées, sur des photos, mais il est rarement question de la période noire qu’elles ont toutes traversées, entre le moment où elles ont été délaissées et celui d’une hypothétique restauration.
Il serait bon de rendre parfois hommage aux fanatiques qui redonnent vie à des anciennes, et je ne parle pas ici de ceux qui essaient ou rêvent, mais de ceux qui aboutissent ! Ils contribuent à préserver le patrimoine automobile et j’ai d’autant plus de respect pour les amateurs qui jettent leur dévolu sur des voitures de tous les jours, qui sont souvent nos souvenirs de jeunesse.
L’Europe garde la ferme intention d’interdire aux constructeurs automobiles de produire des voitures thermiques à partir de 2035. Il roulera encore à ce moment des millions de véhicules thermiques qu’il faudra abreuver et c’est la raison pour laquelle de nombreuses recherches se tournent vers des huiles végétales, à base de tournesol ou de colza qui ne font que déplacer le problème de la pollution et qui rajoute un souci inédit en consommant des produits alimentaires.
Un groupe d’étude entrevoit la possibilité d’utiliser de l’aluminium dans le carburant. Deux fois plus énergétique que le diesel, il permettrait de faire baisser la pollution et de recycler de nombreux déchets. L’idée n’est encore qu’une idée, mais elle prouve que la recherche met tout en œuvre pour trouver un produit de substitution qui permette à nos vieux moteurs de continuer à tourner en respectant l’environnement.