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A chacun la sienne !

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Sauvée de la poubelle, voici la photo de deux petits malheureux, juchés sur les capots d’une Buick 1937 pour madame et d’une Packard datant d’entre 1937 et 1939 pour monsieur. Ce n’est pas pour critiquer, mais les phares de cette dernière ne sont pas d’origine, remplacés vraisemblablement par des optiques d’une plus grande puissance.

Les personnes ne sont pas identifiées, et seule la plaque de le Packard pourrait aider, encore faudrait-il connaître le pays (ensoleillé ?) de l’immatriculation.

Les pires voitures anglaises : The winner is…

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Le magazine numérique anglais iMotormag a effectué en 2008 un sondage pour élire la pire voiture anglaise de tous les temps. Plus de 4.000 internautes ont voté et ont eu bien du mal à départager les 10 finalistes. Voici le classement final vu par les amateurs anglais.

Avec 24,3 % des votes, l’Austin Allegro remporte la palme grâce à sa mauvaise qualité  de fabrication et la fâcheuse habitude de sa lunette arrière à quitter son logement. Les premiers exemplaires étaient équipés d’un volant carré censé laisser plus de place au conducteur. Cette curiosité a vite été abandonnée.

En 2e position, avec 23,4 % des votes, on trouve la Morris Ital, dessinée par Italdesign un jour de congé. Pratiquement invendue sur le continent, elle avait succédé à la Morris Marina et acquit une très mauvaise réputation liée à sa piètre qualité de fabrication, à ses nombreux problèmes de rouille et à sa ligne insipide.

La Talbot Sunbeam, née Chrysler Sunbeam avant le rachat par Peugeot remporte 11,5 % des suffrages. Malgré de beaux succès en rallye, elle n’a pas rencontré un succès commercial.

En 4e position avec 10,7 %, l’Austin Princess. Surnommées les « Wedge », ces voitures ont été construites de manière confuse sous trois marques; Austin, Morris et Wolseley, y compris en finition Vanden Plas. Rien de plus à en dire.

L’Hillman Imp, vendue sous le nom de « Diablotin » outre-manche, récolte 10,6 % des votes. Elle aurait dû être la rivale de la Mini mais elle a déçu par la mauvaise qualité de sa fabrication, le manque de fiabilité qui va avec et son prix trop élevé. Elle a pourtant un beau palmarès sportif…

6e, la Rover 200 avec 5,8 % des votes. Pas grand-chose à en dire, si ce n’est qu’il s’agissait de la voiture de Hyacinth Bucket dans l’émission Keeping up Appearances de la BBC.

7e, la Triumph Acclaim, (4,4 % des votes) dernière voiture produite par la marque et fabriquée par la British Leyland (BL) de 1981 à 1984. Il s’agit d’une version locale de la Honda Ballade qui n’aura pas les faveurs des clients anglais.

En 8e position, la Rover 800, commercialisé sous le nom de Sterling aux États-Unis. Proche parente de la Honda Legend et descendante de la Rover SD1, elle n’aura d’autres lettres de noblesse que d’avoir servi de voiture de fonction au gouvernement britannique.

Avec 3 % des votes, la Triumph TR7, trop éloignée de la TR6, à la ligne contestable. Le lancement au Royaume-Uni a été retardé au moins deux fois en raison de la forte demande pour le véhicule aux États-Unis. Elle a ainsi raté son entrée…

L’Austin 1800, pourtant élue voiture européenne de l’année 1965 n’était peut-être pas assez conventionnelle pour le public anglais qui ne concevait pas une voiture d’un certain standing en bicorps avec hayon.

Malgré toutes les contre-publicités, l’Allegro a été commercialisée à 642.350 unités en 10 ans. Cinquième voiture la plus vendue en Grande-Bretagne à son apogée, 657 d’entre-elles ont été utilisées par la police de tout le pays. 25 ans après la fin de la production, plus de 1.000 Allegro sont encore en circulation au Royaume-Uni.

MG célèbre son 100e anniversaire à Autoworld

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C’est en 1923 que Cecil Kimber, directeur des ventes chez Morris, lance la marque MG, avec pour but de créer des Morris plus sportives. Morris Garage réalise rapidement des modèles spécifiques et prend son indépendance en 1930 sous le nom d’MG Motor Company. La firme fera ensuite partie de la British Motor Corporation (BMC) en 1952 puis de British Leyland en 1968.

La marque a connu un énorme succès aux USA à la fin de la guerre, la jeunesse découvrant des voitures sportives aussi agréables qu’abordables. Les types C, D, F, A, B et autres connaîtront un succès énorme jusqu’à la fin de l’MGB en 1980. Ci-dessous Paul Van Himst fier de son MGB…

La marque décline ensuite, avec un petit soubresaut lorsque BMW, en 1995, commercialise l’MG TF, pensant que la recette du petit cabriolet sportif peut encore fonctionner. Le ressort est malheureusement brisé, la voiture n’a pas de filiation et son moteur central n’a pas l’adhésion des fans de la marque. Elle ne sera produite qu’à 77.269 exemplaires.

MG est racheté en 2006 par Nanjing Automobile Group, puis par SAIC Motor. Les amateurs s’y perdent ! Le groupe chinois revient en Europe ces dernières années, sur le marché de la voiture électrique avec pour intention de faire à nouveau briller l’octogone…

L’exposition se tenait à Autoworld du 7 novembre au 3 décembre 2023.

Avis de recherche…

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Philippe Godin cherche désespérément la marque de cette voiture plutôt originale. Dommage que la photo ne nous montre pas tout l’avant, mais ce n’est pas étonnant car l’auto n’était manifestement pas le sujet principal du photographe… Nous avons notre petite idée mais nous attendons votre avis. Marque, modèle, endroit, prénom de la dame ?

Les idées de Ferdinand Porsche, 125 ans plus tard, sont toujours d’actualité !

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Une marque installe un petit moteur à combustion pour alimenter les batteries de moteurs électriques, une autre étudie de petits moteurs électriques qui se logeront dans les moyeux de roues, tous croient avoir eu l’idée de génie face à des journalistes qui ne connaissent pas l’histoire de l’automobile. Rendons donc à César…

Ferdinand Porsche, autodidacte de 24 ans travaillant chez Lohner, fournisseur de véhicules hippomobiles de la cour d’Autriche, est chargé de créer un véhicule sans chevaux à présenter lors de l’Exposition Universelle de Paris en 1900.

Par tradition hippomobile, Lohner désire que le véhicule soit électrique et à traction avant, ce qui semble irréaliste à une époque ou rendre un essieu à la fois tracteur et directeur n’est pas (encore) solutionnée, faute de cardans fiables.

Ferdinand Porsche a alors une idée: il invente un moteur électrique de 2,5hp tournant à 120 tours/minute, qu’il loge dans les roues avant. Son rendement est excellent car il est rotatif et a très peu de frottements. L’Elektromobil  transporte 400 kilos de batterie pour une autonomie de 65 kilomètres. Le poids des batteries est presque égal à celui de la voiturette, l’idée doit évoluer mais la Lohner-Porsche rencontra un vif succès à Paris et entre, sans le savoir dans l’histoire.

L’étape suivante est le passage à 4 roues motrices sur une voiture de course, puis l’Elektro-Rennwagen, qui pour gagner de l’autonomie, transporte 1800kgs de batterie. Le rendement est très insuffisant mais le principe a pourtant un atout : les moteurs électriques permettaient de freiner sur les 4 roues. Pour limiter le poids des batterie, Porsche installe alors un moteur à essence à régime fixe destiné à produire l’électricité demandée par les moteurs. Profitant des batteries, il démarre ce moteur électriquement. La dernière évolution sera la présence de 2 moteurs de Dion-Bouton de 3,5hp refroidis par eau, entrainant 2 génératrices qui stockaient dans les batteries la puissance non consommée pour rouler.

Malheureusement pour Porsche, les voitures à pétrole progressèrent très vite et le poids des batteries et le coût de production trop élevé mettent fin à ses études sur les véhicules hybrides.

Suite au succès de la Lohner-Porsche à Paris, Ferdinand Porsche est rapidement engagé par Daimler-Benz qui désire alors se lancer dans l’automobile. Andréas Lohner, désolé du départ de Ferdinand Porsche, aurait déclaré : « il est très jeune, c’est un homme qui fera une grande carrière. Vous allez entendre parler de lui ». Le moins que l’on puisse dire est qu’il avait vu juste !

Tombé dans l’oubli durant plus de 60 ans, le principe des moteurs électriques dans les moyeux fut repris par la NASA pour animer ses LEM, les véhicules lunaires utilisés durant les missions Apollo entre 1961 et 1972.

En 2013, Autoworld présenta une magnifique exposition intitulée « Ferdinand Porsche, The Heritage from electric to electric » consacrée à cet incroyable précurseur qui inventa le 4×4, les freins sur les 4 roues, le démarrage électrique, la voiture zéro émission, l’hybride, etc…

Crédit photos: Michèle Douffet

Elles stationnaient à Zaventem ce jour-là

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Au début des années ’60, le Commissariat Général au Tourisme proposait différentes photos de presse, dont celle-ci illustrant l’aéroport national de Bruxelles.

En ce qui nous concerne, c’est surtout le parking qui retient notre attention.  A première vue, pas de voiture très originale, mais un beau reflet du parc automobile belge. La plus récente du lot semble être l’Ami 6 à droite, la photo ne pouvant donc pas dater d’avant 1961. Avec une super loupe, nous lisons « Taxi Richard » sur le combi VW garé tout au fond un peu à droite.

Les plaques d’immatriculation sont plus parlantes. Celle de la Mercedes 220 a été radie le 5 avril 1985 et celle de la Peugeot 203 (331Z0) le 8 février 2008. De quoi éveiller peut-être des souvenirs parmi vous…

Le Diesel a aussi des lettres de noblesse !

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Pour prouver la solidité de ses moteurs, Peugeot décide de s’attaquer aux records internationaux détenus par Mercedes, tant en catégorie essence que diesel, pour les moteurs de 1.948 à 2.163 cc.

Le centre d’étude de La Garenne réalise donc une voiture de records sur base du cabriolet 404 dessiné par Pinin Farina. La voiture est transformée en monoplace par le tôlage de la place passager et affublée d’un petit hard-top au pare-brise très incliné. Tous les accessoires non indispensables sont retirés, ce qui allège fortement la voiture.

Les 4 et 5 juin, puis du 11 au 14 juin 1965, cinq pilotes se relayeront à son volant sur l’anneau de Montlhéry. Ils parcourront 16.627 km en battant ou en établissant 40 records du monde, rayant ainsi le nom de Mercedes dans cette catégorie.

Cette voiture unique est toujours propriété de la marque qui l’expose de temps à autre.  C’est ainsi qu’on a pu la voir en 2011 à Rétromobile où Philippe Houssard l’a photographiée pour nous.

Crédit photo: Philippe Houssard

Qui se souvient de la Cox Mach 1 ?

En 1964, j’ai eu le plaisir de monter au côté d’un essayeur de chez D’Ieteren qui utilisait une Coccinelle pas comme les autres. J’avais d’abord cru à un bricolage privé, mais il s’agissait en fait d’un modèle spécifique à l’usine de Forest, destiné aux sportifs de la marque. J’ai eu aussi la chance de faire un tour dans un combi motorisé de la même manière, mais il est apparemment resté dans les oubliettes alors que la berline, baptisée Mach 1, a eu droit à une production en toute petite série.

D’Ieteren avait été étonné par la performance d’une Coccinelle engagée par l’importateur suédois lors du rallye Liège-Sofia-Liège. Une grande partie du succès revenait au préparateur de moteurs  allemand Oettinger.

L’importateur belge décida alors de proposer une version sportive de la VW, baptisée Mach 1 pour l’occasion. Oettinger, en portant la cylindrée à 1285cc, en modifiant le vilebrequin, les soupapes et les joints, obtenait, avec l’aide de deux carburateurs Solex 32 PICB, une puissance de 50 cv DIN à 4300 tours (au lieu de 34) transmis par un embrayage de T2.

Plusieurs modifications amélioraient la tenue de route, à savoir une suspension réglable BRS, un stabilisateur avant, un carrossage plus négatif que de série et des jantes de Porsche 356 plus larges destinées à recevoir des pneus de 155×15. Pour bien profiter d’une vitesse de pointe de 152 km/h et d’un zéro à 100 en 16 secondes, l’intérieur a été revu pour faire « sport ». On y trouve des sièges plus enveloppants, un tableau de bord noir mat, un volant de 1500S, un compte-tours, un thermomètre d’huile et un compteur de vitesses optimiste gradué jusqu’à 160. Extérieurement, la voiture est décorée d’une ligne blanche en option et de petits logos sur les flancs.

La demande se fit pressante dès le lancement de la campagne publicitaire, et D’Ieteren enregistra rapidement environ 200 commandes. Malheureusement, et c’est trop souvent le cas, le constructeur décida lui aussi de préparer une version plus puissante de la Coccinelle et ordonna à l’importateur belge de mettre fin à ce trop beau projet.

Une quarantaine de Mach 1 étaient déjà livrées, il n’y en aura vraisemblablement pas plus. C’est avec plaisir que j’ai retrouvé cet exemplaire à Autoworld lors d’une exposition VW, finie en « vert java », l’autre teinte disponible était un « rouge rubis ». Elle serait une des trois survivantes…

Mustang Fever, un week-end entier consacré à la Pony Car

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Pour la 21e fois, des Ford Mustang se rassembleront par centaines à Heusden-Zolder les 15 et 16 avril prochains. The Mustang Garage, grand spécialiste belge de la Mustang, fêtera ici le 59e anniversaire de cette grande famille.

Un événement incontournable si vous aimez les Mustang et tous ses produits dérivés, proposés dans une ambiance typiquement américaine… et gratuite !

Les chromes rutilants, c’est terminé !

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Les chromes rutilants, c’est terminé ! L’Union européenne, qui se mêle décidément de tout, considère que le chrome hexavalent, utilisé entre autre en automobile et en accessoires sanitaires est très toxique et peut générer de graves problèmes de santé, dont des cancers du poumon. Il sera donc interdit dans l’industrie dès 2024 !

Cela ne devrait pas changer grand-chose au niveau des voitures actuelles qui en sont pratiquement toutes dépourvues, exception faite de quelques modèles très luxueux pour lesquels un ersatz devrait être trouvé. Mais des questions pourraient bien se poser lors de la restauration de véhicules anciens. Le chromage sera-t-il encore permis à petite échelle ? Si tel n’est pas le cas, il nous restera alors  la possibilité de faire chromés nos pièces dans un pays de ces nombreux pays qui n’a pas nos contraintes…

Image par Thomas Rüdesheim de Pixabay