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Zoute Grand Prix à Knokke le Zoute

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Du mercredi 8 au dimanche 12 octobre, Knokke se transformera, à nouveau, en un véritable événement automobile à l’occasion du Zoute Grand Prix.

Outre de nombreuses nouveautés, un BEHVA Trip sera organisé cette année. Il ne s’agit pas d’un simple voyage à Knokke, mais d’un programme somptueux pour tous les amateurs de véhicules historiques de plus de 30 ans.

En collaboration avec l’organisation, nous vous proposons le programme suivant pour le vendredi 10 octobre 2025.

Programme :

09h45 – 10h30 : Arrivée à Knokke et stationnement sur la Zeedijk/Albertplein devant le Pavillon du Zoute Grand Prix Gallery par EY, suivi d’un accueil dans une business box, où une boisson et une collation vous seront offertes.

10:30 – 12:00 : Accès exclusif à la Zoute Grand Prix Gallery by EY pour admirer les nouvelles voitures haut de gamme ainsi que les voitures anciennes et classiques de Bonhams Cars.

12:00 – 16:00 : Randonnée organisée autour de Knokke sur certaines routes que les participants du Zoute Rally ont déjà eu l’occasion de parcourir. Un arrêt est également prévu.

16:00 : Arrivée et fin à Knokke avec présentation des participants sur le podium devant la Zoute Grand Prix Gallery par EY.

17:00 hrs : Fin de ce BEHVA TRIP @ Zoute Grand Prix

Attention :  Après la visite, il n’y aura plus d’accès à la Zoute Grand Prix Gallery by EY mais vous pourrez toujours vous promener tranquillement dans les environs et admirer, vers 18h00, l’arrivée de plus de 100 Ferrari.

 

Week-end Grand-Ducal de l’ARCO

Rétro-Mobile de Villers-la-Ville 2025, un merveilleux écrin pour nos belles

Cette édition, orchestrée par Laurence Balseau, responsable des événements à l’abbaye de Villers-la-Ville, a fait cohabiter comme à l’habitude voitures, motos et tracteurs anciens pour le plaisir des nombreux visiteurs.

Les tracteurs, regroupés dans le chœur de l’abbaye, valaient à eux seuls le déplacement, offrant un spectacle aussi varié que bruyant. On n’y retrouvait des exemplaires très anciens que l’on ne voit que très très rarement, tel ce modèle de 1922 à bandages pleins. Un grand coup de chapeau à ces authentiques passionnés, ni frimeurs ni spéculateurs, une espèce de plus en plus rare sur nos routes !

Les motos étaient aussi de la fête grâce au Moto Rétro Club Stéphanois venu en voisin. Une association très dynamique qui ne manque jamais une occasion de mettre en valeur nos Saroléa, Gillet, Flandria et autres FN bien belges.

Plus de 300 voitures avaient fait le déplacement, à titre individuel ou en groupe. On y retrouvait par exemple une belle brochette de Ford Mustang, des Fiat en tous modèles, de nombreuses Cox et combis, ainsi que des américaines en superbe état. Du côté des attractions, difficile de rater les voitures de police, l’une américaine et l’autre canadienne, authentiques véhicules d’intervention ayant gardés leurs équipements spécifiques et leurs sirènes retentissantes. Plus silencieux, un châssis restauré et une caisse au stade de la tôlerie auraient mérité un peu d’explications pour être vraiment didactiques. Mes coups de cœur iront aussi à la seule voiture d’avant-guerre du plateau, une Renault Celtaquatre aussi belle que sobre et à une Apal aussi nette que lorsqu’elle sorti des mains d’Edmond Pery à Blégny.

Autre curiosité proposée pas Les Amis du Circuit de Nivelles, la Len Kin, une voiture de course créée en 1938 par Désiré Boudard qui rêvait de monoplaces qu’il ne pouvait pas se payer. Un châssis Ford, un moteur Steyr 6 cylindres, trois carburateurs Solex et une boîte de vitesses Rosengart donneront ce résultat au palmarès surprenant.

Et je garde pour la fin les anciennes voitures de la gendarmerie qui nous attendaient à la sortie, sous la bannière de l’asbl « La Gendarmerie« . On y trouvait une des célèbres Golf qu’il ne faisait pas bon voir surgir dans son rétroviseur ! Il s’agit d’une des 675 Golf 2 GTI à portes blindées, livrées à partir de juin 1987 en version 1800cc, 112cv, boîte 5 vitesses. Une réponse un peu tardive aux tueurs du Brabant.

Photos: Michèle Douffet

L’AC Ace 1953 fait son come-back

La Cobra est certes la voiture la plus connue de la marque AC, mais le constructeur, après différentes pérégrinations, fait revivre ici son premier roadster présenté au salon de Londres 1953. Typique de la production britannique des années ’50, sa carrosserie en aluminium reposait sur un châssis tubulaire, œuvre de John Tojeiro, ingénieur portugais concepteur  de nombreuses voitures de courses. La voiture restera assez confidentielle, puisque seuls 226 voitures seront équipées du moteur AC de 1991cc et 466 du moteur Bristol  de 1971cc, une version améliorée du moteur qui équipait les BMW 328 d’avant-guerre.

La première AC renaît sous deux versions, baptisées  Ace Classic et Ace Bristol Classic qui se distingueront par certains détails, dont la prise d’air sur le capot. Si le look est inchangé, l’AC, toujours construite sur un châssis tubulaire, aura une carrosserie en fibre de carbone et un moteur Ford Ecoboost 4 cylindres de 2300cc déjà vu dans la Ford Mustang.

Beaucoup de satisfactions à venir, car sa conception ancienne mariée à un moteur moderne de 300cv accouplé à une boîte à six vitesses doit faire un excellent cocktail. Un travail artisanal qui a un prix : 210.000 euros. Les voitures étant livrées en 2026, vous avez encore le temps de jouer à toutes les loteries du monde !

Photos constructeur

La Lancia Aprilia : Pas de soufflerie, juste du génie !

L’histoire pourrait commencer comme un conte d’ingénieurs. Nous sommes en 1937. L’automobile est encore un objet bruyant, anguleux, souvent taillé à la serpe. Mais chez Lancia, on réfléchit autrement. On parle de silence, d’efficience, de fluidité. Et surtout d’avant-garde. La dernière création de la marque s’appelle Aprilia. Ce nom résonne aujourd’hui comme celui d’un village italien, mais en 1937, c’est un manifeste. Une berline compacte, sans montants fixes entre les portes, avec des lignes étonnamment douces, tendues vers l’arrière comme si la voiture voulait filer sans bruit.

Et justement, elle file. Car l’Aprilia ne ressemble à rien de ce qui roule à l’époque. En réalité, c’est l’une des toutes premières automobiles conçues avec un souci empirique de l’aérodynamisme. Pas de CFD, pas de soufflerie, mais des essais grandeur nature, des maquettes en bois, des intuitions brillantes — et un CX de 0,47, soit bien mieux que nombre de berlines des années 1970. Une véritable révolution de forme… mais aussi de fond.

Sous son capot, un petit moteur V4 ultracompact, à la distribution poussée. Et pour la faire tenir sur la route, Lancia invente un nouveau train arrière, une caisse autoporteuse légère et rigide, et une géométrie de suspension innovante. L’ingénierie est à la fête, mais toujours au service d’un raffinement discret. Le confort, la finition, le silence à bord : tout est pensé dans les moindres détails. Ce n’est pas un hasard si Ferdinand Porsche s’est inspiré de cette ligne en dessinant la Coccinelle. C’est aussi celle qui ouvra la voie à de nombreux designers d’après-guerre — vers la Saab 92 et la Citroën DS.

Au fait, savez-vous que certaines Lancia ont été fabriquées en France ? Comme la Belna qui l’avait précédée, des Aprilia furent assemblées à Bonneuil-sur-Marne, près de Paris, dans une version destinée au marché local, vendues sous le nom de Lancia Ardennes. Son nom rend hommage à la région frontalière entre la France et la Belgique, évoquant à la fois l’élégance et la robustesse. Identique à sa sœur italienne, elle se distinguait uniquement par ses phares avant légèrement agrandis, adaptés aux ampoules jaunes en vigueur à l’époque. Produite à 1 620 exemplaires jusqu’en 1939, l’Ardennes reste un joli témoignage du savoir-faire de Lancia hors d’Italie. L’Aprilia porte une sorte d’élitisme discret, qui fait de l’innovation une forme de culture. Aujourd’hui encore, cette philosophie irrigue la renaissance de Lancia. À l’heure où l’efficience est redevenue centrale, en particulier dans l’univers électrique, l’Aprilia rappelle qu’on peut concilier aérodynamisme, élégance et confort. Sans compromis. Ni bruit.

Source: Stellantis Média

Prewar Days à Kortrijk Xpo

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Rétro Moderne Racing Show à Herve

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Rendez-vous au Hall des Criées à Herve…

6 Heures de Visé

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BALADE & CLASSIC RALLYE – 12e ÉDITION DES 6 HEURES DE VISÉ

AVEC L’AUTORISATION DE JACQUES COLLARD©

Les 6 heures de Visé reviennent !

L’équipe du Basse-Meuse Classic Automobile Club a l’immense plaisir de vous annoncer le grand retour de votre événement préféré : la 12ème édition des légendaires 6 HEURES DE VISÉ© !

Notez bien les dates : les 20 et 21 septembre prochains, nous vous attendons pour un week-end qui s’annonce, une fois de plus, exceptionnel.

Nous savons que vous appréciez l’exclusivité, la convivialité et la festivité qui font le succès des 6 Heures de Visé. Soyez assurés que notre objectif est de toujours améliorer la qualité de notre organisation. Philippe Budin et son équipe veillent à ce que vous soyez choyés, avec la touche gastronomique qui accompagne si bien le plaisir de rouler en véhicule d’antan.

Ce qui vous attend pour cette 12ème édition :

  • Un parcours signé Eric Chapa : Fidèles à notre tradition d’excellence, Eric Chapa a concocté un itinéraire qui vous surprendra avec des découvertes et des régions inédites, toujours dans l’esprit de balade et navigation qui vous est cher. 

  • Le retour au cœur de Visé : Pour cette édition, les voitures des participants reprendront place au cœur des rues commerçantes (rue du Collège, rue Haute et rues perpendiculaires), renouant avec la tradition et offrant un spectacle magnifique au public. 

  • Prestige et diversité automobile : La priorité est toujours donnée aux voitures d’avant 1975, avec la présence de superbes modèles dans les catégories ‘LEGENDARY’ et ‘ICONIC’. 

  • GRANDE NOUVEAUTÉ 2025 : La Catégorie YOUNGTIMER ! Pour marquer notre 13ème anniversaire, nous ouvrons nos portes aux Youngtimers (première immatriculation antérieure au 31 décembre 1985). L’occasion de faire rugir ces icônes des années 70 et 80 !

Les fils rouges qui font le charme des 6 Heures de Visé sont bien sûr reconduits : le podium de départ, la coupe de champagne à l’arrivée, l’exposition automobile et l’ambiance unique du prologue du samedi soir. 

Vous l’avez vu par le passé, les places sont limitées et le plateau s’annonce déjà exceptionnel. Ne tardez plus ! Inscrivez-vous dès maintenant sur notre site web officiel pour consulter toutes les informations, découvrir les différentes catégories et finaliser votre inscription via le lien ci-dessous! Nous avons hâte de vous retrouver nombreux pour cette 12ème édition qui s’annonce, une fois de plus, inoubliable !

L’équipe du Basse-Meuse Classic Automobile Club.

L’Opel Olympia 1935 : les débuts d’une lignée

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Opel profite du lancement de la nouvelle génération d’Astra, disponible en électrique, en hybride rechargeable et en moteur thermique, pour se replonger 90 ans plus tôt, lors de la sortie de la première Olympia présentée au salon de Berlin en février 1935. Le nom d’Olympia ayant été choisi  en l’honneur des Jeux olympiques de Berlin en 1936.

Ce modèle, entré en production dès le mois d’avril 1935, a d’abord été proposé en berline découvrable avant d’être proposé en berline. Il s’agit du premier véhicule de série produit en Allemagne équipé d’une carrosserie autoportante tout acier, un concept dont Opel avait acheté le brevet. Avec un poids à vide de seulement 835 kgs, l’Olympia pèse 135 kgs de moins que le modèle précèdent à châssis équipé du même moteur, ce qui améliore les performances et réduit la consommation.

Tout cela faisait de l’Olympia non seulement la berline de série la plus économique de sa catégorie, mais aussi la plus rapide. Son moteur 1,3 litre développant initialement 24cv permettait d’atteindre une vitesse de pointe de 95 km/h, pour une consommation moyenne de 9,5 litres aux 100 kilomètres. Ce nouveau modèle apportait d’autres innovations : tout en conservant quasiment la même garde au sol, son centre de gravité était abaissé d’environ 15cm, ce qui améliorait grandement sa tenue de route. Avec un empattement de 2,37 mètres et une longueur totale de seulement 3,95 mètres, l’Olympia se révélait également très maniable. Les standards élevés fixés par l’Olympia furent d’ailleurs confirmés par la presse spécialisée. Le magazine « Motor und Sport » écrivait : « Ses performances sont très impressionnantes pour une voiture de 1,3 litre et permettent au conducteur d’atteindre des moyennes très respectables ». D’un point de vue passif, le toit était fabriqué d’une seule pièce en acier, ce qui apportait une rigidité supplémentaire à la voiture, et un point de rupture prédéterminé absorbait une partie de l’énergie d’impact en cas de collision.

La ligne de production, rationnalisée grâce à des chaînes de transport et des tables élévatrices hydrauliques devenait plus efficace, rendant le prix de vente plus abordables. La berline et la berline cabriolet à deux portes étaient disponibles à partir de 2 500 marks, soit 350 marks de moins que le modèle précédent. Grâce à ce modèle, Opel fut le premier constructeur allemand à passer la barre des 100 000 véhicules produits annuellement. Le côté « moderne » de la voiture,  qui intégrait pour la première fois les phares dans la carrosserie y a aussi largement contribué.

Fait amusant, la manière spectaculaire employée par Opel pour faire la promotion de l’Olympia qui fut en 1936, la première voiture à littéralement s’envoler. En effet, c’est dans le ventre du célèbre dirigeable LZ 129 Hindenburg que la 500 000e Opel parti pour Rio de Janeiro. Après trois jours dans les airs et 10 000 kms parcourus, le Hindenburg atterrit à Rio où les brésiliens lui  réservèrent un accueil enthousiaste dans les rues de de la ville ! Les générations suivantes de petites Opel continuèrent à s’appeler Olympia jusqu’au début des années 1970, où elles devinrent Kadett et aujourd’hui d’Astra.(D’après des documents du constructeur)