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Balade gourmande du Mouflu de l’Ecurie Val d’Or

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Cette année nous vous proposons une sortie mêlant balade en anciennes et
découvertes gastronomiques.

Voir site: www.ecurievaldor.be, e-mail: ecurievaldor@gmail.com

Sun Child Brussels

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La Flèche Barbançonne

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Big in Japan à Autoworld cet été

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19 ème édition du rallye « Par Monts et Eaux »

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Le premier week-end d’août se rapproche et c’est traditionnellement le week-end de la Fête autour de l’Eau de Profondeville. Celui-ci rassemble des voitures anciennes, des cabriolets et voitures d’exception pour une balade touristiques vous permettant de découvrir nos collines (les monts) ainsi que nos lacs et rivières (les eaux) .

Ceci se passera donc le samedi 2 août 2025, départ et arrivée à Profondeville, le long de la N92, sous les chapiteaux de la Fête autour de l’Eau. Le prix de la balade est inchangé à 45€/personne. Vous trouverez toute information en annexe.

Lien vers le formulaire d’inscription : https://www.montseteaux.be/_media/invitation-me-2025.pdf

 « BAL-MUS-7 » – la balade musicale, 7ème édition

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« BAL-MUS-7 » – la balade musicale, 7ème édition -, en collaboration avec les « Sentiers de Sart-Risbart ». dans le cadre de leur « Festival Musical au Jardin 2025 ».

Pour infos : Les Balades de PiJo Joëlle et Pierre Goudaer-Daneels, rue du Mont, 97 B-1360 Perwez. Tel : +32 477 77 22 17, mail : lesbaladesdepijo@gmail.com, site: www.lesbaladesdepijo.be

 

La Glas V8, la grande classe sans l’image

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Difficile, lorsqu’on produit des voitures populaires, d’aller taquiner les grands. Glas, comme d’autres, l’apprendra à ses dépens.

Fabricant de matériel agricole depuis 1883, Andréas Glas  cède son entreprise à son fils Hans dans les années 20. Celui-ci développe largement l’entreprise mais désire, après la guerre, diversifier sa production. Au scooter Goggo Roller lancé en 1951 suivra la Goggomobile aussi connue sous le nom d’Isard 300. Ensuite viendront les 1004, 1204 et 1304, livrée en berline et en liftback, puis les berlines 1500 et 1700. Présentée en octobre 1963, les Glas 1300GT et 1700GT marquent le début de la collaboration avec Pietro Frua.

Glas rêve alors d’un modèle de prestige et se tourne à nouveau vers Frua pour le design. La marque crée un V8 de 2580cc de 150cv, en accolant deux blocs de 1300cc, ce qui permet au V8 d’avoir 2 arbres à cames, un par rangée de cylindre. La voiture a un châssis séparé, des roues avant indépendantes, un pont arrière DeDion et 4 freins à disques. Présentée au salon de Francfort en septembre 1965, elle ne rencontre pas le public. La voiture n’avait pas d’image de marque et les concessionnaires, habitués aux petites voitures, s’enfuyaient lorsqu’une V8 arrivait à l’entretien.

Hans Glas présente la 2600 / photo constructeur

Il faut dire que Frua n’avait pas été très inspiré et que les nombreuses similitudes avec les dessins réalisés pour Maserati lui vaudront le nom de « Glasérati ». A sa décharge, Frua a du utiliser une base existante à empattement court (250cm), ce qui explique des porte-à-faux assez importants.

Des difficultés financières allait rapidement apparaître et mettre fin à la marque, au grand regret de ses amateurs, fan principalement de 1304. Glas sera repris par BMW au début de l’année 1967.

La V8, tout comme la 1700GT, resteront un moment au catalogue, le temps de liquider, à perte, les caisses déjà produites. Le moteur sera porté à 2962cc en accolant 2 blocs de 1489cc équipant  des Glas GT, gagnera 10cv dans l’opération et perdra un arbre à cames, celui-ci devenant unique et central. La voiture prenant le nom de 3000 V8 et recevant des écussons BMW. En mai 1968, BMW oublie la marque Glas. Il faut dire que BMW a besoin de l’usine de Dingolfing pour produire sa nouvelle 520…

Glas 2600 exposée à Essen en 2015

En tout, 277 voitures porteraient le nom de Glas (1966/67) et 389 celui de BMW (1967/68), des chiffres variant d’après les sources.

J’ai eu l’occasion d’en côtoyer une, une vraie, une Glas, au début des années ’70 et garde le souvenir d’une voiture luxueuse, bien finie, ne passant pas inaperçue dans le traffic, mais avec un sérieux déficit d’image. A tel point que mon père, généralement bon public, n’a pas voulu mettre les 20.000FB demandés par le garage Gilot à Braine l’Alleud…

Les débuts méconnus des voitures Suzuki

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Cet automne, alors que Suzuki s’apprête à lancer l’E Vitara, son tout premier véhicule électrique, la marque se penche sur son histoire automobile, bien moins connue que sa saga motocycliste.

C’est en octobre 1909 que Michio Suzuki fonde sa marque baptisée Loom Suzuki, devenue Suzuki Loom Manufacturing Co en 1920, suite à une recapitalisation. L’entreprise fabrique alors des métiers à tisser très réputés dont l’essor sera cassé par la chute de l’industrie du coton puis par la seconde guerre mondiale. En 1952, désirant se diversifier, Suzuki fabrique sa première moto, une bicyclette sur laquelle on a ajouté un moteur deux temps de 36 cm3. L’année suivante, la « Diamond Free », une 60 cm3, deux temps, est produite à  6 000 unités par mois. Le succès des motos Suzuki ne cessera de grandir !

Dès 1937, Suzuki s’intéresse aux voitures étrangères pour préparer sa première automobile, la Suzulight. La guerre retardera le projet, finalisé en 1954 lors de la création de Suzuki Motor Co Limited. La Suzulight était une voiture compacte de moins de trois mètres de long, d’un peu plus de 500 kg. Elle était propulsée par un deux cylindres deux temps de 360cc de 15cv. Elle fut la première voiture japonaise à traction avant, sa suspension à ressorts hélicoïdaux et sa direction à crémaillère faisait d’elle une voiture moderne, répondant à la législation japonaise sur les voitures légères « Keijidosha ». Pour l’anecdote, le premier trajet du prototype fut un voyage de 300 km entre Hamamatsu et Tokyo, via des routes de montagne non goudronnées. Le but était de présenter la voiture au président de « Yanase Auto », la principale autorité japonaise en matière d’automobiles, qui très impressionné a immédiatement donné à Suzuki l’autorisation de mettre la Suzulight en production. La fabrication des modèles de série a commencé en octobre 1955 à raison de  3 à 4 voitures par mois pour atteindre une par jour au début de 1956.

70 ans plus tard, Suzuki Motor Corporation reste le spécialiste de la petite voiture, avec une production de plus de trois millions d’unités par an, dont la Jimny qui, depuis 1970, est un agréable petit 4×4 plein de vivacité !

iStock / Atlantic-Kid