La Cour des Comptes a dénoncé « un avantage concurrentiel disproportionné » de bpost qui détient, depuis 2010, une concession de l’Etat belge pour distribuer les plaques des véhicules, les certificats d’immatriculation et récupérer les plaques à radier.
Dès ce 1er août 2025, la radiation des plaques périmées n’est plus possible à la poste. Une « simplification administrative », nous dit-on, pour ceux qui trouvaient fastidieux de se rendre à la poste pour déposer gratuitement leur plaque.
La possibilité de se rendre à la DIV, à Bruxelles pour déposer la plaque existe toujours, mais pour la plupart d’entre nous, il faudra tout de même pousser la porte d’un bureau de poste. Ce qui change ? Il faudra confectionner un colis, l’adresser à la DIV à 1212 Bruxelles et surtout payer 8,35 euros de timbres postaux ou même 9,85 euros avec garantie !
Ce 2 juin 2025, l’Italie célébrait sa fête nationale, la « Festa della Repubblica ». A cette occasion, le président de la République Sergio Mattarella a ouvert comme il est de tradition, le cortège militaire. Comme c’est le cas depuis 1961, la voiture présidentielle est une Lancia Flaminia très spéciale, riche en histoire, puisqu’elle a transporté les grands de ce monde lors de leur visite en Italie, dont la reine Elizabeth II, John F. Kennedy, Charles de Gaulle…
Présentée au Salon de Genève en 1957, la Flaminia succède à l’Aurelia avec un raffinement mécanique digne de son rang. Animée par un V6 de 2,5 litres, elle est rapidement déclinée aussi en coupé et c’est sur des bases de coupés que seront réalisées des carrosseries spéciales signées Touring Superleggera et Zagato. La première voiture présidentielle, conçue par Pinin Farina, voit le jour en 1961 dans une version découvrable baptisée « 335 », en référence à son empattement de 335 cm. Le président Giovanni Gronchi sera le premier à en faire son véhicule de représentation. Quatre autres exemplaires de cette version ont été fabriqués. Fidèle à une tradition italienne, chacune d’elle porte le nom d’un cheval pur-sang des Scuderie del Quirinale : Belfiore, Belmonte, Belvedere, Belsito.
Photo constructeur
Toutes arborent une teinte bleu nuit, des sièges en cuir Connolly noir, un interphone pour communiquer avec le chauffeur et une configuration intérieure unique incluant cinq places arrière, trois sur une banquette et deux sur des strapontins escamotables. Restaurés avec soin en 2001, deux de ces voitures, Belfiore et Belvedere, appartiennent aux Écuries du Quirinal. Les deux autres ont rejoint des musées. Belsito est exposée au Musée historique des véhicules militaires à Rome, tandis que Belmonte trône depuis 2001 au Musée de l’Automobile de Turin.
Lancia compte sur son prochain vaisseau amiral, la nouvelle Gamma qui devrait entrer en production en 2026 dans l’usine emblématique de Melfi (Potenza) pour entretenir son image de marque. Stellantis, groupe auquel appartient Lancia, insiste sur le fait que la nouvelle Gamma a été pensée et conçue en Italie, en reflétant les valeurs chères à la marque : élégance, exclusivité, durabilité et innovation technologique. On attend de voir, car beaucoup de choses ont changé depuis 1961 !
Il n’y a que les Anglais pour organiser ce genre d’événement ! Alors que sur le continent, de Knokke à Chantilly, on rivalise de luxe et de raretés, le Hagerty Festival of the Unexceptional réunit, dans le parc du château de Grimsthorpe dans le Lincolnshire, ces voitures banales qui peuplaient jadis les parkings des supermarchés. Elles étaient populaires, pratiques et abordables, elles seraient maintenant en voie de disparition s’il n’y avaient les collectionneurs anglais ! Il faut reconnaitre que la restauration de voitures banales est parfois difficile car elles ne bénéficient pas de refabrication de pièces et ont une valeur commerciale insuffisante par rapport au prix très élevé d’une restauration. Elles sont donc réservées aux vrais fanatiques !
L’édition 2024 du Hagerty Festival a connu une fréquentation record avec plus de 2000 voitures exposées et plus de 4000 visiteurs, ce qui prouve à quel point les voitures populaires sont … populaires. Entourée de nombreux divertissements, de musique live et de quoi nourrir toute la famille, l’édition 2025 aura aussi comme point culminant le Concours de l’Ordinaire, où des juges de renom auront à choisir LA voiture sans exception.
« Il a été très difficile de sélectionner cinquante finalistes à partir de la longue liste de candidatures », déclare Mark Roper, directeur général de Hagerty International. « De nombreuses voitures n’étaient pas rares à leur époque, mais elles ont aujourd’hui toute une vie de souvenirs qui les rendent exceptionnelles à leur manière. Nous sommes très enthousiastes à l’idée de fêter l’histoire de l’automobile populaire sur les pelouses du château de Grimsthorpe dans ce qui promet d’être, cette année encore, une merveilleuse journée en famille.
En avant-première du Concours 2025, le comité de sélection a choisi dix finalistes, accrochez-vous bien ! Je vous livre les commentaires de l’organisateur sans engager ma responsabilité…
1982 Austin Allegro Series 3 1.3 HLS L’Austin Allegro était la rivale de la British Leyland à la Ford Escort. De toute évidence beaucoup l’aimaient à l’époque, car plus de 600 000 exemplaires ont été construits de 1973 à 1982, ce qui prouverait que son style trapu, son volant de forme étrange et sa suspension qui pourrait être comparée à un lit à eau avaient ses adeptes.
Austin Montego 1,6 L de 1984 La réponse d’Austin à la Ford Sierra et à la Vauxhall Cavalier était la Montego. Produit entre 1984 et 1995, son développement a en fait commencé au milieu des années 1970. En tant que dernière voiture à porter le célèbre nom d’Austin, elle occupe une place particulière dans l’histoire de l’automobile britannique. Cet exemplaire, une 1600cc de base n’a que 12 000 miles au compteur et a toujours ses autocollants et ses plaques d’immatriculation d’origine.
1986 Bedford Rascal Le Bedford Rascal gambadait dans les villes et les villages dans les années 1980 aux mains de conducteurs qui faisaient de leur mieux pour tirer parti de son petit moteur de 970cc. Assemblé à Luton, le Rascal était une copie du Suzuki Carry. Sa seule particularité était de ne pas culbuter dans les ronds-points. Celui-ci n’a parcouru que 18 000 miles, est en blanc « White Van Man », dispose d’un tableau de bord en plastique brun et de sièges marron assortis qui sont chauffés par le moteur situé juste en-dessous.
1976 Datsun Cherry 100A 3dr La Datsun Cherry était la solution de Nissan pour ceux qui recherchaient une petite voiture élégante et abordable. Il était extrêmement fiable avec un excellent petit moteur à soupapes en tête de la série A et un style qui correspondait à la Honda Civic des débuts. Elle n’a parcouru que 6 000 miles, est entièrement d’origine et n’a jamais été présentée lors d’un salon, ce qui la rendra sûrement populaire auprès des visiteurs.
Ford Escort 1.1 1984 Des modèles exceptionnels comme la XR3i ou le Mexico figurent dans de nombreux salons de voitures classiques, mais il s’agit ici d’une Escort 1.1 de base de 1984 avec son moteur de 49cv et ses jantes en tôle. Cette voiture est entièrement d’origine, arborant même son autocollant « Spécial ». Elle a été acquise par son propriétaire actuel lors de vacances au Portugal.
Perodua Nippa EX 1998 Construite en Malaisie, elle était la voiture cinq portes à quatre places la moins chère de son époque et la sœur de la toute aussi banale Daihatsu Mira. L’EX était l’entrée de gamme, basique avec des roues en acier, sans autoradio ni d’essuie-glace arrière. Son propriétaire lui voue une véritable passion, allant même jusqu’à faire des répliques exactes des enjoliveurs originaux en 3D.
1992 Skoda Favorit Forum Skoda a repris le nom Favorit, datant des années ‘30 en 1987. A l’époque Skoda n’était pas tenu en haute estime et des blagues circulaient sur les voitures construites en République tchèque. Cette nouvelle Favorit a pourtant été un succès. Ce modèle de 1992 est le véritable modèle d’entrée de gamme, avec le moteur de 1289cc le moins puissant, sans radio et avec une finition très basique. Ce modèle a été sauvé de la casse par son propriétaire actuel et n’a parcouru que 30 000 miles.
1982 Opel Cavalier 1.6 L La Vauxhall Cavalier MK2 était très populaire sur nos autoroutes dans les années 1980. Appréciée des commerciaux et des cadres moyens, elle était la voiture de société classique. Cet exemplaire de 1982 dans sa version très basique L de 1,6 litre, modèle de bas de gamme. Elle a été stocké durant de nombreuses années avant d’être récemment remis en service par un père et son fils. Elle n’a parcouru que 17 000 miles.
Volkswagen Polo 6N de 1997 La Polo fête son 50e anniversaire en 2025, logique donc que ce modèle figure dans la liste des finalistes. Son propriétaire actuel a commencé à conduire avec une Polo 6N rouge et voulait en retrouver une. C’est en Pologne qu’il a découvert celle-ci et l’a ramenée à travers l’Europe jusqu’au Royaume-Uni où il peut maintenant revivre ses souvenirs de jeune conducteur.
Volvo 240 DL 1984 La Volvo 240 DL est un des modèles les plus emblématiques du constructeur suédois. Réputée pour sa résistance, sa sécurité et son confort, elle n’était pas des plus élégantes mais était très pratique et surtout fiable. La version DL était le modèle de base avec un intérieur en tissu et des roues en acier. Malheureusement, Mary, sa propriétaire, a dû arrêter de conduire en 2017 et l’a stockée jusqu’à ce qu’elle soit découverte par son nouveau propriétaire, étonné qu’elle soit toujours identique au jour où elle a quitté la salle d’exposition. Il l’a simplement nommée « Mary’s Volvo ».
Ce ne sont là que dix des cinquante finalistes que vous pourrez rencontrer, avec beaucoup d’autres, le 26 juillet 2025 dès 7h30 du matin, pour une journée familiale riche en souvenirs…
Convaincu qu’une voiture doit séduire au premier coup d’œil, Opel a créé, voici 60 ans, l’Opel Design Studio, installé sur le site de son usine de Rüsselsheim. Il s’agissait du premier centre de design automobile d’Europe à appartenir à un constructeur. Jusqu’alors, la plupart des grandes marques faisaient appel à des créateurs extérieurs tels que Pietro Frua, Guiseppe Bertone et Pininfarina, tous installés en Italie dans la région de Turin.
Baptisé N10, l’Opel Design Studio se divise en trois départements. Le premier se consacre au design intérieur, détermine les formes et les matériaux à utiliser pour les sièges, les tableaux de bord et les garnitures. Le deuxième travaille sur le look, la silhouette et les proportions de la voiture, ce qui déterminera le caractère à chaque modèle. Le troisième niveau est résolument tourné vers l’avenir et anticipe la trajectoire de la marque.
1965 Opel Experimental GT
Moins d’un an après sa création, l’Opel Design Studio présentait déjà sa première réalisation au salon de Francfort 1965 : l’Opel Experimental GT, qui comme son nom l’indique ne devait pas préfigurer un véhicule de série. Contre toutes attentes, l’enthousiasme des médias et du public à poussé la marque à mettre l’Opel GT en production, bien qu’elle soit très différente de l’image habituelle du constructeur.
Opel CD Concept Car
L’Opel Experimental GT a rapidement été suivie par l’Opel CD, un coupé profilé avec un moteur V8 en 1969, de la GT2 à portes coulissantes en 1975 et la Tech1 à l’aérodynamisme extrême, qui avec un coefficient de traînée de 0,235 a fait sensation au début des années 1980. L’Opel Monza Concept, présenté en 2013, offrait déjà un avant-goût du design actuel des Opel. En 2018, la GT X Experimental a été la première étude de l’Opel Vizor, qui oriente encore le design des modèles actuels tandis que le Pure Panel, avec ses larges écrans tactiles préfigurait les tableaux de bord d’aujourd’hui.
2018 Opel GT X Experimental
Le plus récent « succès » du bureau d’étude est l’Opel Experimental aux proportions impressionnantes qui réunit de belles solutions aérodynamiques, une utilisation très rationnelle de l’espace, un nouveau système d’éclairage et l’emploi de matériaux électrochromes. 100% électrique, elle représente l’avenir d’Opel, les années qui viennent nous diront si l’Opel Design Studio a encore raison…
Opel Genève 19752018 Opel GT X ExperimentalOpel Manta GSe ElektroMODOpel Monza 2013.Opel Tech 1 im WindkanalOpel CD Concept Car1965 Opel Experimental GTOpel Manta GSe 2021Opel-Styling-Direktor: Clare M. MacKichan (1965)
Goodwood Revival célébrera cette année Jim Clark, cet agriculteur écossais considéré comme un des pilotes les plus doué de tous les temps. 2025 marque le 60e anniversaire de la plus belle saison de ce pilote incroyablement éclectique. Pour exemple, au cours de l’année 1965, il a été sacré champion du monde de F1 pour la deuxième fois, a gagné les 500 Miles d’Indianapolis, a gagné la Tasman Cup (un championnat de monoplaces en Australie et en Nouvelle-Zélande) et s’est illustré dans différentes courses de formule 2 des championnats français et britannique. Notons, en ce qui concerne Indy, qu’il a fait triompher pour la première fois de l’histoire une voiture à moteur arrière.
Il sera fêté à Goodwood là où, le lundi de Pâques 1965, il a remporté la dernière course de F1 disputée sur ce circuit. Au volant d’une Lotus 25, il a aussi partagé le record du tour avec son compatriote Jackie Stewart sur une BRM P261. Un record qui ne sera jamais battu puisque le circuit a définitivement fermé ses portes en juillet 1966. Preuve encore de l’incroyable polyvalence de Jim Clark, il a remporté ce même jour le St Marys Trophy sur une Lotus Cortina avant de s’imposer en sport-prototype à la Lavant Cup sur une Lotus 30 !
Goodwood Revival 2022. Ph. by Dominic James.
Jim Clark est décédé tragiquement lors d’une course de Formule 2 à Hockenheim le 7 avril 1968. Il avait engrangé 33 Pole Positions et gagné 25 Grand Prix en seulement 72 courses. Il détient toujours le record de huit « Grands Chelems » à savoir partir en pole, gagner la course après avoir mené de bout en bout et s’attribuer le record du tour. Un exploit que son grand « rival », Lewis Hamilton, n’a réalisé que six fois en 361 départs… Je me limiterai à cette comparaison car je suis souvent agacé par des présentateurs télé qui comparent les pilotes au nombre de victoires ou de points cumulés. Ils oublient qu’une saison de F1 ne comportait qu’une dizaine de courses et que le gagnant marquait 9 points. Le palmarès des pilotes actuels qui disputent environ 25 courses où le gagnant marque 25 points semble évidemment bien plus glorieux !
Loin de la foule, Jim Clark aimait travailler dans sa ferme d’Edington Mains, dans les Scottish Borders où il avait grandi. Son inscription funéraire « agriculteur et champion du monde de course automobile » résume à la fois son talent et sa modestie.
Du 25 avril au 29 juin, ‘la bombe Citroën,’ comme la DS a été appelée lors de son lancement, sera à nouveau à l’honneur à Autoworld qui présente une collection unique avec à peu près toutes les versions et variantes. De la première ID19 en passant par la ID19 Pallas qui recherchait le luxe total à la DS23 Pallas, dernier modèle à être sorti de chaînes de production en 1975. Cette exposition est organisée par Autoworld avec le soutien de DS Automobiles et de l’Amicale Belge des Clubs Citroën (ABCC).
Le mot ‘icône’ est trop souvent utilisé. S’il est une voiture qui mérite ce qualificatif, c’est bien la Citroën DS. L’impact laissé par la « Déesse » lorsqu’elle est sortie au Salon de Paris en 1955 a rarement été égalé et encore moins surpassé.
Du 25 avril au 29 juin, ‘la bombe Citroën,’ comme la DS a été appelée lors de son lancement, sera à nouveau à l’honneur à Autoworld qui présente une collection unique avec à peu près toutes les versions et variantes. De la première ID19 en passant par la ID19 Pallas qui recherchait le luxe total à la DS23 Pallas, dernier modèle à être sorti de chaînes de production en 1975. Cette exposition est organisée par Autoworld avec le soutien de DS Automobiles et de l’Amicale Belge des Clubs Citroën (ABCC).
Cerise sur le gâteau à partir du 26 mai la Citroën DS ‘ballons’ rejoindra l’exposition. Ce modèle emblématique a été conçu en 1959 par Claude Puech, alors directeur de la publicité de Citroën, et a été présenté pour la première fois au Salon de l’automobile de Paris, La DS Balloons représente une DS 19 de teinte orangée « Ecaille Blonde », reposant sur quatre énormes ballons à la place des roues. Ces derniers symbolisent les sphères de la célèbre suspension hydropneumatique, créant l’illusion que la voiture flotte. Les photos de cette idée visionnaire ont fait le tour du monde à l’époque, renforçant le statut de la DS en tant qu’œuvre d’art avant-gardiste et intemporelle.
En 1999, un jury composé de 20 grands designers automobiles a élu la Citroën DS plus belle voiture de tous les temps. Le fait que le projet de Flaminio Bertone et André Lefèbvre ait été présenté au Musée d’art moderne de New York, à la Triennale de Milan et au Musée du Louvre à Paris témoigne de la beauté intemporelle, iconique et divine de la Citroën DS. Outre sa beauté époustouflante, la DS était également techniquement innovante. Une aérodynamique révolutionnaire, des freins à disque, des phares pivotants, un toit en fibre de verre et une suspension hydropneumatique à correcteur d’assiette ont fait de la DS l’une des voitures les plus confortables de tous les temps, si ce n’est la plus confortable. Il est d’autant plus remarquable que la DS ait également réussi à asseoir son statut dans le sport, avec des victoires dans l’illustre rallye de Monte-Carlo et le Tour de Corse.
La DS sera construite jusqu’en 1975, à raison de 1,5 million d’exemplaires dans différentes variantes et versions. De nombreux modèles distincts de la DS ont également été construits. Bien sûr, la DS21 Chapron cabriolet, auquel les collectionneurs accordent aujourd’hui une grande importance, en est un bel exemple. On sait moins que Charles de Gaulle doit la vie à une DS qui, malgré de nombreux impacts de balles, a sauvé le président français d’une tentative d’assassinat. L’ID Break Commerciale remplissait pour sa part une fonction plus sédentaire et pratique. Devenue marque à part entière, DS Automobiles présente la toute dernière DS N°8 également exposée au musée. Ce SUV 100 % électrique s’appuie sur la réputation de la DS originale.
Le dimanche 4 mai, Autoworld organise le ‘Citroën-DS & Coffee’ de 10h à 14h, en collaboration avec ABCC et DS Automobiles, où toutes Citroën classiques et tous modèles DS (y compris les modèles actuels) sont invités à se rendre à Autoworld – sous réserve d’inscription préalable via le site web d’Autoworld – pour une célébration d’anniversaire unique sur l’Esplanade devant le musée. En tant que spectateur, vous êtes également invité à venir voir les belles Citroën et à profiter de l’ambiance ludique qui entoure cette voiture mythique.
Si vous cherchez du boulot, sachez qu’il y a des opportunités pas banales !
Le site de la maison royale de Grande-Bretagne recrute parfois un chauffeur «qui fera partie intégrante d’une équipe dont le rôle est de véhiculer les membres de la famille royale, son personnel et les invités officiels ».
Il faudra être basé à Buckingham Palace, sans y être logé, pour un salaire de 31.000€ par an, hors frais d’intendance.
Une belle opportunité de côtoyer du « beau monde », et qui sait, de conduire un jour une tête couronnée. L’annonce n’est plus d’actualité mais consolez-vous, c’était peut-être pour aller chercher la nourriture des chiens avec une vielle camionnette Hillman!
Préférés des brocanteurs et des séries télévisées, les breaks Volvo font depuis 70 ans partie intégrante du monde automobile. Une longue aventure que désire casser le PDG actuel de la marque, Jim Rowan. Selon lui « c’est beaucoup moins cher et beaucoup plus rentable pour nous d’augmenter le volume grâce à la même plateforme et un même facteur de forme ». Il est donc favorable à une plateforme unique de SUV, « beaucoup plus facile à gérer que de se laisser distraire par un trop grand nombre de modèles ». Cette vision de l’avenir a de farouches opposants au sein même de la marque où certains pensant qu’arrêter les breaks serait une erreur grave. L’avenir nous le dira, dans l’immédiat, coup d’œil dans le rétro…
La Volvo 444, lancée en 1947, est une monocoque qui ne se prête pas à transformations. Parallèlement, Volvo lance la 445, un châssis cabine qui servira à de nombreux carrossiers pour fabriquer des utilitaires. En juillet 1953, Volvo sort un break maison monocoque suivi en novembre d’une camionnette tôlée. Une version mieux équipée sera produite à partir de juillet 1955 avec un statut de véhicule mixte, à la fois utilitaire et de loisirs, prenant le nom de Duett. Ce premier break de la marque sera produit à 97.298 exemplaires en suivant les évolutions des 444 puis des 544 tant au point de vue carrosserie que mécanique, équipé au départ du 1400cc de 44cv pour terminer sa carrière en 1969, avec le B18A, le moteur de 1800cc de base qui équipe aussi les Amazon et la série 140.
Dans la foulée de la berline Amazon, le break présenté au salon de Stockholm 1962 reprend les qualités de la berline alliées à un bel espace de chargement accessible grâce à un hayon en deux parties d’inspiration très américaine. Très élégant, c’est le premier « vrai » break Volvo conçu en parallèle avec les berlines à 2 et 4 portes par le designer Jan Wilsgaard. Il sera produit à 73.196 exemplaires jusqu’en 1969, suivant les mêmes évolutions mécanique que la berline dont le moteur passera du 1.600cc de base à 3 vitesses à 1.800cc et finalement 2 litres en 1969. A noter que les Amazon seront les premières voitures équipées de ceintures de sécurité 3 points. Elles conforteront le public dans l’image de sécurité que développe alors la marque.
La berline 144, sortie en 1966 renforce encore cette image de sécurité grâce entre autres à ses 4 freins à disques. La 2 portes (142) et le break (145) suivront l’année suivante. Ce dernier verra sa suspension renforcée lui permet tous les usages. Compte tenu de son prix assez élevé, il devient rapidement un véhicule ludique autant qu’utilitaire. Le coffre peut encore être augmenté en basculant la banquette arrière. A l’inverse, une troisième banquette, rabattable, dos à la route, est disponible en option. Le break peut être équipé de toutes les options qui apparaitront au fil des années sur la berline, à savoir boîte automatique, airco, toit ouvrant, direction assistée, etc… Grâce à son succès aux Etats-Unis il sera produit à plus de 270.000 exemplaires, principalement en Suède, aux USA, au Canada et en Belgique. Une version surélevée, baptisée « Express » sera produite en toute petite série. Il s’agit d’une version 2 places bénéficiant d’une vaste plage du chargement accessible via un hayon en polyester.
Les 242, 244 et 245 font leur apparition fin 1974. Le dessin de l’avant, inspiré d’un prototype ne fait pas l’unanimité mais laisse présager des évolutions en matière de sécurité : Le réservoir est avancé et la colonne de direction se scinde en cas de choc. La direction, dans les versions sans servo est beaucoup plus légère que sur les modèles précédents. Le succès commercial est énorme et ce break dispose de toutes les options requises pour en faire un véhicule ludique qui n’est plus à la portée des artisans… En août 1975, la gamme 1976 s’enrichit d’un haut de gamme en la personne de la 265, animée par le moteur PRV V6 à arbre à cames en tête de 2664cc. Elle sera produite jusqu’en 1985, à 35.061 exemplaires.
La 760, apparue en 1985, se voulait le summum du luxe compte tenu de son moteur 6 cylindres PRV et de ses nombreuses options. Le but était de concurrencer les marques américaines sur leur propre terrain tout en diminuant les coûts de production. C’est ainsi que de nombreuses surfaces planes avaient pour but de réduire les frais d’emboutissage et d’offrir au break un volume tout simplement énorme. La 740 viendra compléter la gamme vers le bas. Equipée de moteurs 4 cylindres de 2.000 et de 2.300cc injection elle sera moins sophistiquée que sa grande sœur mais de nombreux accessoires seront disponibles en options. Un moteur 6 cylindres diesel de 2.400cc, d’origine VW viendra complété la gamme l’année suivante.
Elle sera remplacée par la 850, traction avant mue par un moteur à 5 cylindres. C’est le début d’une autre histoire…