AccueilReportagesLes organisateurs de Spa-Classic avaient même invité le soleil

Les organisateurs de Spa-Classic avaient même invité le soleil

La deuxième édition de Spa-Classic s’est déroulée durant le week-end de l’ascension sous un soleil de plomb. Plus de 13.000 spectateurs étaient venus se plonger dans l’ambiance de la course, des paddocks et des attractions du village.

Outre une stèle et l’inauguration du passage Jacques Swaters, une très belle rétrospective nous a donné l’occasion de voir ou revoir les Ferrari 250 GT Tour de France, 500 TRC, 250 LM, Daytona GrIV, Talbot Lago T26 et autre Ferrari 166 qui ont fait les beaux jours de l’écurie Francorchamps. Je suis sorti de cet espace avec des bolides pleins les yeux et le souvenir de nos grands pilotes, malheureusement presque tous disparus.

Un peu plus loin nous avons eu le plaisir de voir le prototype roulant de l’imperia GP venu ici pour faire ses premiers tours de roues.

Le groupe FIA historic Formula One, qui réunissait des F1 datant de 1966 à 1985 a vu le même podium dans les deux courses, à savoir la victoire de Joaquim Folch sur Brabham BT49C devant  JM Martin sur Fittipaldi et Ch d’Amsembourg sur William. La lutte était plus  serrée entre Philip Harper et Matthew Watts en F2, mais le premier cité parvenait tout de même à imposer sa Ralt dans les deux manches.

En proto endurance, Martin O’Connell  gagne avec sa Chevron B19 FVC dans la catégorie 1966/1971 et avec sa B36 dans la course réservée aux 1972/1979, ce qui ne signifie pas pour autant que la concurrence était absente. Le plateau était bien fourni en Endurance GT (pré ’66) et Sports (pré ’63), avec 56 partants pour cette épreuve de 2 heures. L’équipage Van der Loft/Van der Loft,  (père et fille) offrait là un bel hommage à Carroll Shelby en gagnant sur leur AC Cobra. Derrière eux le palmarès fut assez chamboulé après le déclassement de 2 Cobra et 3 Shelby pour non-conformité.

Le Trofeo Nastro Rosso voit la victoire de la Ferrari 250GT Drogo d’Hans Hugenholtz et David Hart après de belles empoignades entre Ferrari, Maserati et Bizzarrini. En Sport et SP de 1982 à 1993), Peter Meyrick cassait le moteur de sa Spice et laissait la victoire à Gareth Evans sur Merc C9 au prix d’une course très spectaculaire.

Un bien beau week-end que chacun pouvait vivre à sa manière, qu’elle soit ludique, curieuse, dilettante ou franchement sportive. Tous s’accordent pourtant à dire que les anciennes, bien préparées, gardent comme leurs pilotes leur pêche d’antan…

Jacques Bougnet

Vidéo: Michèle Douffet

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