Il y a 140, Jules-Albert de Dion, comte de Dion et Marquis de Wandonne, accompagné de l’ingénieur français Georges Bouton et du beau-frère de celui-ci, l’ingénieur Charles-Armand Trépardoux créaient la société automobile De Dion-Bouton-Trépardoux. En 1893, suite à un désaccord concernant des questions de moteurs, Charles-Armand Trépardoux, adepte de la vapeur, quitte la société qui se tourne vers le pétrole et prend le nom mythique de De Dion-Bouton.
Le comte, vivant en France dans le Nord Pas-de-Calais, viendra à 5 reprises se recueillir sur les tombes de ses ancêtres, conduit par son mécanicien éthiopien Zélélé, provocant des attroupements que l’on peut imaginer.
Jules Philippe Félix Albert de Dion Wandonne de Malfiance, chef d’industrie et politicien français est en effet originaire de Dion-le-Val, en Belgique, en Brabant Wallon, une ascendance assez lointaine puisqu’il faut remonter à 1532 pour trouver le décès dans la commune de Philippe de Dion, chevalier, seigneur de Dion.
Le Cercle d’Histoire de Chaumont-Gistoux, sous la houlette de Philippe Metz, commémorait ce 8 septembre les 140 ans de l’entreprise en organisant une balade de véhicules anciens où nous avons eu le plaisir de rencontrer ce très beau torpédo DX datant de 1913. Ce type de voiture marque la fin de la période de gloire de la marque, qui sortant de la fabrication de matériel militaire avec une production annuelle d’environ 3.000 voitures, ne pourra rien faire face à l’arrivée de la fabrication en grande série. La marque disparut en 1933, l’usine de Puteaux étant réaffectée à l’entretien de véhicules. Décédé en 1946, Jules-Albert de Dion repose à Paris, au cimetière Montparnasse…