AccueilReportagesRétromobile 2019 : Beaucoup trop pour une seule paire d’yeux !

Rétromobile 2019 : Beaucoup trop pour une seule paire d’yeux !

The place to be ! Plus de 132.000 passionnés sont venus assister à la grand’ messe qui faisait cette année une large place à la marque Citroën à l’occasion de son centenaire. Dix voitures de série rutilantes, dix concept-cars que l’on ne pourrait voir nulle part ailleurs et dix voitures de compétition à l’arrêt constituaient le plus beau plateau de l’exposition. Bentley fêtait également son centenaire par un bref raccourci proposé par l’importateur français qui exposait la plus ancienne voiture existante, la EXP2 de 1919 et une toute nouvelle Continental cabriolet.

Autre anniversaire, les 60 ans de la Mini organisé par des clubs déclinaient le mythe en version saloon, Countryman, pick-up, version Monte-Carlo, Mini Moke, Mini Marcos, etc… Un éclaté permettait d’expliquer l’implantation inédite des organes moteur, avant de découvrir un chassis proposant lui aussi un ensemble moteur-boîte transversal à carter unique et roues indépendantes. Cette plateforme a été présentée au Salon de l’Auto 1947 par l’ingénieur français Charlers Dechaux. Il semblerait qu’Alec Issigonis se soit montré très intéressé par les travaux du français… et ait ensuite créé la Mini. L’histoire en jugera.

Dès l’entrée du salon, des Bédélia, étonnantes voitures à deux places en tandem avec le conducteur à l’arrière, mettaient le visiteur en condition. Réunir 14 cyclecars alors qu’il n’en subsiste que 19 constituait un exploit qui aurait mérité d’être un peu plus souligné. Les questions allaient bon train mais il y avait peu d’informations pour y répondre. Nous leur consacrerons un article à part.

Le Musée de Compiègne avait délégué des de Dion-Bouton, une Richard-Brasier et la Jamais Contente qui fait sa fierté légitime. Un petit hors-d’œuvre qui pourrait vous donner l’envie de les retrouver, elles et d’autres, dans le cadre magnifique du château de Compiègne.

Visible de très loin, le camion Berliet T100 dominait la situation et donnait instinctivement aux visiteurs l’envie de s’y mesurer. Haut de plus de 5 mètres, long de 15, chaussé de pneus de 2,20 mètres de diamètre et d’un poids de 50 tonnes, son moteur V12 de 700cv lui permet de transporter 60 tonnes. Il s’agit d’un des 4 exemplaires fabriqués par Berliet entre 1957 et 1959. Son gigantisme s’explique par le fait qu’il ne roulait qu’en plein désert et dans des carrières immenses. Une certitude, il ne sera pas le premier à quitter l’exposition !

Heureuse initiative, un espace était réservé à des véhicules à vendre à moins de 25.000 euros. Quelques bonnes surprises, les seules voitures abordables du salon, car si les marchands proposent des voitures haut de gamme en état impeccable, les prix deviennent pharaoniques. Cela fait longtemps que le passionné moyen a compris qu’il venait pour voir, pour rêver mais pas vraiment pour acheter.

Nous avons eu la chance de voir tout cela juste avant que la vente d’Artcurial n’attire une foule énorme. Comme les années précédentes, la maison avait trouvé des véhicules extraordinaires estimés à des prix défiant parfois l’imagination. Difficile d’avancer, impossible de photographier, le reportage s’arrête ici mais ce n’est pas grave, nous en avions déjà plein les yeux car il y avait aussi, dans un face à face pacifique, un char Sherman et un Panzer du Musée des blindés de Saumur, une exposition de motos Gnome & Rhône, des Lancia Stratos, une importante galerie d’art regroupant des œuvres qui semblent aligner leurs prix sur celui des voitures et encore bien d’autres choses…

Photos et vidéo: Michèle Douffet

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