Nous voilà ce dimanche 3 mai dans les ruines de l’abbaye de Villers la Ville, entre chevaux et chevaux, parmi les passionnés et les passionnés, tiraillés entre hippomobile et automobile.
Dans cet incontournable site, bien connu des promeneurs, randonneurs, cavaliers, motards, touristes ou autres rêveurs, deux mondes de « conducteurs » se sont côtoyés le temps d’une halte, pour partager leur art et leur « dada ». Attelages et oldtimers ont rivalisé de charme, de maîtrise et d’élégance pour le plus grand bonheur de nombreux curieux. Cet événement organisé au profit des œuvres sociales du Kiwanis Club Villers la Ville Abbaye asbl a rassemblé une grosse centaine d’automobiles de 35 ans et plus, toutes marques confondues. Le club étant jumelé à celui de Molsheim en Alsace, berceau de Bugatti, cela a permis aux organisateurs de présenter, pour l’occasion, un prestigieux plateau de Bugatti de collection. La présence d’attelages de compétition apportait à cette rencontre une petite touche bucolique pleine de séduction. Dans la matinée, tandis que les attelages étaient présentés au public, les voitures participaient à une boucle de rallye avant d’être à leur tour les vedettes de la fête et de repartir pour un second circuit dans l’après-midi. Ambiance bon enfant, restauration sympa, petit verre de l’amitié sous les voûtes anciennes, en résumé, convivialité était le maître mot de cette journée. Pour ma part, si j’ai beaucoup apprécié le magnifique défilé d’anciennes toutes plus séduisantes les unes que les autres, je reste une inconditionnelle du monde du cheval et j’ai été conquise par la puissance et l’élégance des équipages équins. Je retiendrai particulièrement la classe de l’équipage tiré par deux magnifiques Cobs normands, la calèche pleine de mystère, un équipage entièrement noir, voiture, cocher et chevaux frisons. Sans oublier le surprenant attelage tiré par des chevaux « en damier ». Je pense que tout le monde s’accordera pour dire que c’était une réussite et qu’il serait bon de se retrouver au même endroit l’année prochaine.
Texte et vidéos de Michèle Douffet