AccueilHistoireLe centenaire de Citroën tout l'été 2019 à Autoworld

Le centenaire de Citroën tout l’été 2019 à Autoworld

Les anniversaires se suivent et se fêtent, et c’est à présent à Citroën d’avoir les honneurs de la grande exposition estivale. Une organisation appuyée par l’importateur, le Conservatoire Citroën de Paris, le club Belge des Anciennes Citroën et des voitures de collectionneurs privés.

Plus de 50 véhicules exceptionnels par leur rareté et/ou leur état, sont réunies jusqu’au 3 septembre sur la mezzanine du musée, formant, comme à l’habitude, un événement unique mais malheureusement éphémère. Toutes les Citroën mythiques sont là, des plus populaires aux plus luxueuses, des sportives aux prototypes, y compris la plus belle, une 2cv, une DS ou une Traction, bref, celle qui occupe une place de choix dans nos mémoires et nos cœurs.

Après que l’importateur ait cherché à nous convaincre que les modèles neufs sont les descendants directs de ces joyaux, nous avons eu le grand plaisir d’entendre Henri-Jacques Citroën, petit-fils du constructeur, nous parler avec autant de modestie que de passion du parcours d’André Citroën, de ses talents multiples et variés et de l’élan incroyable qu’il a donné à sa marque, la rendant capable de prolonger ses rêves bien après son décès en 1935.

Né de père hollandais et de mère polonaise, André Citroën, qui a fait ajouter un tréma sur le « e » de son nom pour le rendre plus facile à prononcer pour les français, commence sa carrière aux automobiles Mors en 1908. Au début de la Grande Guerre de 1914, il obtient de l’armée française la construction de munitions en grande série. Il importe en France les méthodes de fabrication à la chaîne nées en Amérique, installe d’énormes usines et construit sa fortune.

A la fin de la guerre il possède tous les ingrédients pour concrétiser une idée qui lui tient à cœur : lancer une voiture destinée au grand public, une Ford T française. La Type A, suivie de la B, de la C… Les Citroën s’avèrent bien construites, économiques et vendues « complètes » au grand dam de nombreux constructeurs-artisans qui confient encore leurs châssis à des carrossiers.

Au début des années ’30, si l’ingéniosité d’André Citroën fait sa réputation, elle le pousse à choisir des solutions techniques hardies pour la future Traction Avant. La mise au point de la voiture prend plus de temps que prévu, les coûts sont élevés au point de l’acculer au dépôt de bilan. Michelin prend le contrôle de la société à la fin de l’année 1934, André Citroën décède à Paris en 1935, sans connaître l’immense succès de ses Tractions…

Photos actuelles : Michèle Douffet, photos n&b: archives constructeur.

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