Jusqu’au 1er octobre, Autoworld met à l’honneur AMG, qui depuis 50 ans associe son nom aux Mercedes de compétition. Une douzaine de voitures retracent la carrière sportive de la marque.
Né en 1967 à Burgstall, dans un ancien moulin, ce préparateur allemand est entré dans l’histoire de la course automobile en 1971. Cette année-là, aux 24 Heures de Francorchamps, l’équipage Heyer-Schickentanz termine deuxième au volant d’une Mercedes AMG 300SEL. Face à la meute des Capri 2600RS, BMW 2800CS, Alfa GTAm et autres Opel Commodore, peu de gens auraient parié sur la fiabilité de ce monstre de 6800cc et de près de 400cv, très exigeant au niveau des freins et des pneumatiques.
Fort de ses nombreux succès sportifs, AMG se forge une telle réputation qu’il signe un accord avec Mercedes-Benz en 1990, permettant la vente et l’entretien des AMG dans le réseau du constructeur allemand. Le groupe Mercedes devient l’actionnaire majoritaire d’AMG en 1999 et le rachète entièrement en 2005. Depuis cette date, AMG n’a plus d’existence propre mais s’est imposé comme “badge” sportif de la marque à l’étoile, en DTM, en FIA GT et en F1. En F1 où la pace-car n’est autre que le dernier fleuron de… Mercedes AMG!
JB
