AccueilReportagesDu Glamour à Autoworld : Les convertibles US des années ‘50

Du Glamour à Autoworld : Les convertibles US des années ‘50

USA (40)L’Europe est exsangue à la sortie de la guerre. L’outil industriel est totalement démantelé et l’activité est des plus réduite. D’autre part, les Américains craignent que ce climat ne favorise un rapprochement avec l’Est. Le plan Marshall, du nom du secrétaire d’Etat US qui a annoncé le projet, va résoudre bon nombre de  ces problèmes, à la sauce américaine, bien entendu. Le gouvernement américain va investir 13 milliards de dollars pour reconstruire l’économie européenne et nous donner les moyens de devenir les consommateurs de leurs produits. Et cela fonctionne bien car si la relance européenne prend plusieurs années, les produits US, du chewing-gum au bas nylon, sont disponibles immédiatement, auréolés du rêve américain ! Le cinéma sera un excellent ambassadeur grâce à des vedettes mythiques jouant le bonheur à proximité d’automobiles ou de réfrigérateurs rutilants. USA (43)Les voitures américaines sont très appréciées en Belgique. Elles sont très en avance sur les européennes et leurs prix sont attractifs. Elles seront littéralement tuées par une taxation basée sur la cylindrée et une hausse constante du prix de l’essence. Au début des années ’60, les remous sociaux pousseront les nantis vers des voitures moins spectaculaires, principalement allemandes. A l’heure actuelle, les américaines classiques ne représentent plus qu’une infime partie du parc automobile, celles qui n’entrent pas dans les places de parking. USA (29)Couleurs (parfois) excentriques, chromes rutilants, les modèles des années ’50 répondaient avant tout aux souhaits des consommateurs américains. Selon une enquête datant de 1954, ceux-ci marquaient leurs préférences techniques pour les V8 automatiques, à direction et freins assistés, à calandre chargée, à banquette avant, équipées du chauffage, de la radio et de glaces teintées. Entre 1955 et 1960, le climatiseur d’air et les vitres hydrauliques deviendront aussi des musts. La fascination des européens sera aussi complétées par des dream cars totalement délirants sortis principalement du bureau d’étude de Harley J. Earl à la GM. USA (17)Au sommet de cette hiérarchie trônent les décapotables appelées « convertibles », produites en très petite quantité. Elles sont  chères, d’autant plus qu’elles possèdent souvent des mécaniques et des finitions haut de gamme, incluant comme il se doit la capote à commande électrique. Merci à Autoworld pour cette très belle exposition, pour le choix des modèles et leur splendide état. Les Buick, Ford, Oldsmobile, Mercury, Plymouth et Chrysler exposées nous ont replongés dans une ambiance glamour devenue maintenant si lointaine.

Jacques Bougnet

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