Mercredi 5 février, jour d’ouverture de Rétromobile à Paris, l’organisation prend encore de la hauteur en installant ses quartiers dans le hall 1 de la Porte de Versailles. La manifestation est principalement dédiée aux automobiles et utilitaires, cependant il ne faut pas chercher longtemps pour découvrir quelques motos ci et là. Les stands de vendeurs sont très garnis en pièces d’origine et de très belle refabrication. Les marques 
« modernes », de Peugeot, Renault Citroën se souviennent qu’elles ont eu un passé qui met en avant leur tout aussi « modernes » productions. De toute façon il n’y a pas moyen de décevoir un amoureux de belle mécanique. L’amateur d’art ne restera également pas indifférent en parcourant les allées réservées aux artistes. Rétromobile c’est également une vente aux enchères de haut vol, des véhicules exceptionnels, automobiles, motos, grands, petits, moyens, restaurés, non restaurés, mais également de l’automobilia sous forme de documents papiers et des mascottes de bouchons de radiateurs. Les prix s’envoleront lors des enchères du vendredi.
Il ne fallait pas rater la présentation des voitures de Maharadjah et le stand du Devoir de mémoire consacré à la Grande-Guerre (1914-18) avec les soldats et l’infirmière bien vivants que l’on aurai dit sortis en droite ligne (Maginot) de la tranchée. Si après quelques heures de visite, vous vous sentiez envahis de claustrophobie, il vous fallait prenez la porte car le salon s’activait aussi dehors avec des démonstrations en vrai “live”. Dont un char Paton M47 avec son moteur V12, 30 litres de cylindrée et de 820 chevaux. Le tout engloutissant quelques 140 litres de carburant… à l’heure.
Philippe Godin
