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Toyota Celica Story

Bêtes rares sur nos routes dans les années ’60, les voitures japonaises y ont petit à petit trouvé leur place, grâce à Honda, Datsun, Mitsubishi, Mazda et bien sûr Toyota. Suite logique, on les retrouve depuis quelques années en collection.

La première Célica est née fin 1970, dans une nouvelle usine entièrement robotisée de la banlieue de Tokyo. Destinée, dit-on, principalement au marché intérieur, elle a la ferme intention de concurrencer la Capri en Europe et la Mustang aux USA. La Celica est destinée à changer l’image de la marque, connue jusque-là pour des voitures simples mais économiques. Son 4 cylindres de 1407cc passant à 1588cc avec boîte 5 est un progrès, mais c’est en avril 1973 qu’elle affiche ses ambitions: lifting avant, hayon arrière. A côté des modèles peu puissants, un 1968cc à 2 act offre 145cv et 205 km/h. Elle participe à quelques rallyes britanniques, mais il s’agit d’une propulsion à la tenue de route un peu limitée. En 1976, elle reçoit le prix du « Motor Trend » récompensant la voiture importée de l’année aux USA.

La deuxième génération de Celica est lancée à l’automne 1977 et garde l’affiche jusqu’en 1981. Basée sur la Carina, elle est vendue en coupé et en 3 portes. La ligne est neuve, les portes n’ont plus d’encadrements. En 1978, elle reçoit elle aussi le prix du « Motor Trend » de la voiture importée de l’année. Les motorisations sont inchangées, mais ce sont toujours les modèles les plus sportifs qui font vendre. Elle participe aux rallyes européens ainsi qu’au Bandama 1979. Les versions les plus pointues font 230cv et l’image sportive s’installe.

La série 3, assez terne et à la ligne décevante, est vendue de 1981 à 1985. Toujours proposée en coupé et en liftback, elle continue à augmenter en cylindrée, allant jusque 2400cc dans une version réservée au marché américain. Mais le moteur le plus pointu est sans conteste pour la 1800 3T, le « T » signifiant Turbo… avec parfois l’adjonction de l’injection.

La grande révolution de la 4e génération, produite de 1986 à 1989, est le passage à la traction avant et à la suspension Mc Pherson. Les phares sont maintenant motorisés. Une version 4 roues motrices turbo est au catalogue et participe au championnat du monde des rallyes. Le succès en compétition consacrera la version suivante.

Apparue en 1990, la série 5 présente des lignes plus arrondie. Les modèles grand public, tous à traction avant, offrent de puissances allant de 106 à 200cv. Une édition spéciale de la GT-four  bénéficie d’accessoires et de réglages plus sportifs. Elle est produite à 5.000 exemplaires et prend en Europe le nom de « Carlos Sainz ». Sous le nom de Celica 4WD, cette intégrale turbo de 270cv domine les rallyes internationaux, remportant le championnat du monde pilote en 1990 et 1992 avec Carlos Sainz, et le doublé pilote/constructeur en 1993 et 1994.

Existant en coupé 2 portes, 3 portes liftback et cabriolet, la 6e génération, équipée de moteurs 1800cc, 2 litres et 2L2 ne rencontra pas le succès escompté. Elle abandonne les phares rétractables et sa version la plus puissante perd le nom de « Carlos Sainz » pour s’appeler « WRC ». Comme ses devancières, elle roule en rallye, toujours dans la configuration 4 roues motrices plus turbo, mais le ressort était cassé et elle ne fait pas de résultats probants.

La 7e et dernière version de la Celica, produite de 1999 à 2005 ne sort qu’en 1800cc, (143 ou 190cv) et n’est livrée qu’en version 3 portes, cela sent la « fin de règne ». Sa ligne est fort contestée, et même si les ventes explosent, les amateurs de Celica ne la reconnaissent pas. Elle préfigure pourtant la GT86 sortie en 2012, sans le nom de Celica…

Crédit photos : Michèle Douffet

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