Bruxelles, au temps où…
Une scène de circulation à Bruxelles dans les années ‘50. On peut s’étonner du grand nombre de voitures américaines, mais il faut se souvenir que l’industrie automobile d’outre-Atlantique n’avait pas souffert de la seconde guerre mondiale, alors que les usines européennes n’étaient plus que ruines. Dès la libération, les Ford, GM, Chrysler, Nash et autres Kaizer sont arrivées en nombre en Europe, pour le plaisir de la classe aisée qui leur restera souvent fidèle jusqu’à ce que les taxes belges, calculées sur la cylindrée et non sur la puissance ne viennent « tuer » les voitures américaines dans les années ’60.
La photo doit dater de 1955 ou après, compte tenu de la voiture la plus « moderne » du lot, à savoir la Chevrolet Bel Air à gauche de la photo, entourée d’une De Soto, je pense, et d’une Buick. L’américaine de droite devrait aussi être une Buick. Les voitures allemandes sont aussi bien présentes avec cette Coccinelle d’avant 1953, une DKW à droite du policier et peut-être une Opel Olympia en amorce à gauche de l’image. Toutes les plaques d’immatriculation visibles ont 5 caractères, ce qui était la norme durant la période 1951/1961. A noter le rôle d’équilibriste du policier…
Jacques Bougnet