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“American Dream Cars and Bikes, the Golden Years” à Autoworld

Jusqu’au 28 janvier 2018, l’exposition nous transporte dans les Golden Years, ces années ’50-’60 où tout semblait possible aux USA. Une période d’insouciance et d’euphorie due au retour à la paix et à une forte croissance économique. La jeunesse, sur fond de Rock & Roll et de films hollywoodiens se crée un way of life où les véhicules illustrent bien la “fureur de vivre”. Qui oserait affirmer ne jamais avoir rêvé de la Route 66, de ces paysages interminables baignés de soleil ou d’une soirée au drive-in dans une immense voiture à la banquette arrière si accueillante…

“American Dream Cars and Bikes, the Golden Years” s’inscrit parmi les grandes expositions de fin d’année qui ont déjà totalisé plus de 200.000 visiteurs. Les moyens mis en place pour ces événements sont énormes, et le seul regret est de les savoir éphémères. Un drive-in largement illuminé de néons, un autre projetant des films US, une station service sortie des années ’60 servent ici d’écrins à une quarantaine de voitures impressionnantes par leurs états, leurs couleurs, leurs chromes, leur démesure.

Les « Big Three » sont nombreuses. Chevrolet, Buick, Pontiac et Cadillac représentent la General Motors. Chez Ford, les Fairlane, Thunderbird, Torino, Edsel et Mercury sont incontournables. Plymouth, Dodge et De Soto évoquent le groupe Chrysler à l’existence devenue chaotique. Quel plaisir de retrouver à leurs côtés des Nash, Packard, Studebaker, Hudson ou Kaiser, des marques moins connues qui auraient bien mérité un petit commentaire. Tout comme plusieurs modèles d’exception, tels que la Kaiser Darrin, la Chrysler Ghia 6L4, ou l’Avanti qui sont un peu noyées dans la masse. Dommage aussi que la Ford Fairlane convertible ne nous dévoile pas les secrets de son toit en tôle rétractable! Les principales Pony Cars sont présentes: La Ford Mustang et ses concurrentes directes, la Chevrolet Camaro et la Dodge Charger. Aucune AMC (Javelin ou AMX) n’est passée par là mais l’incroyable Plymouth Superbird vient largement compenser ce manque. Côté motos, une quinzaine d’Harley-Davidson rutilantes trônent parmi les voitures. Vedettes entre autres du film Easy Rider avec Peter Fonda elles sont depuis toujours et pour très longtemps encore, le symbole des routards et de la liberté. Présente aussi, une Liberator de l’armée américaine, assurant sur 2 roues le même service que les jeeps Willys à la fin de WWII.

La compétition automobile fait, elle aussi, partie de l’histoire américaine, mais les voitures de course, pour ne pas gâcher l’ambiance du drive-in, ont droit a un podium à part. Si on y retrouve une Chevrolet Camaro Z28 TransAm 1968, une Ford Mustang Boss 302 TransAm 1970, une Ford Falcon Nascar, une Midget et une Lola T70 Canam, je pense d’un dragster et un stock-car auraient pu avantageusement compléter le plateau.

Ford, dont la Mustang actuelle est l’héritière incontestée des Pony Cars a décidé de soutenir l’exposition et présente sa nouvelle MCA 2018 en avant-première pour le Benelux, avant le salon de Bruxelles en janvier. Superbe. Un espace est consacré à la GT 40 qui a magistralement gagné les 24 Heures du Mans en 1966, 1967, 1968 et 1969.  L’occasion de se souvenir des grands duels Ford/Ferrari et de la victoire d’anthologie de Jacky Ickx en 1969.

Comme à l’habitude, de nombreuses miniatures sont exposées, un catalogue décrivant les modèles exposés et bon nombre objets provenant des partenaires Ford et Harley-Davidson Capital Brussels sont disponibles. De quoi garder un souvenir concret de cette exposition de haut niveau qui sera une découverte pour les jeunes, le réveil de magnifiques souvenirs pour les plus âgés, mais en tout cas, du rêve garanti pour tous…

Lirait-on l’Auto-Satisfaction au musée? On peut se poser la question, car juste après la publication de cet article,  la Ford Fairlane rétractable a bien voulu nous montrer ses 7 moteurs électriques, ses 4 énormes vérins, ses nombreux verrouillages et ses 186 mètres de câbles électriques!

Quant à la Chrysler Ghia 6L4, elle a migré vers une place plus à son avantage. On peut se demander si Frank Sinatra, fan de ce modèle rarissime y est pour quelque chose, mais il semblerait que non. JB

Photos: Michèle Douffet

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