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Les Citroën belges de 1926 à 1980

Déposé par dans 25/09/2012 – 23 11 08 09089Un commentaire

La marque Citroën, née à Paris en 1919,  décide rapidement d’installer des filiales à l’étranger, et c’est à Bruxelles que s’ouvre la première, le 31 décembre 1924. Il s’agit d’un siège administratif et de 2.500m² d’ateliers, installés 47 – 51 rue de l’Amazone à Saint Gilles, rapidement suivis en 1926 par l’ouverture de l’usine de Forest située sur le boulevard de la 2e Armée Britannique. Réaménagée dans les années ’50, l’usine était construite sur quatre niveaux pour en diminuer la surface au sol, car il ne faut pas oublier que nous sommes en ville…

Des 5cv, des B12, des B14, puis des C4, des Rosalie, des Traction, des 2cv, des DS et ID, des Méhari, des LN, et on le sait moins, des Panhard, sont sorties de cette usine, au compte-gouttes avant la guerre (environ 30.000 voitures), puis à un rythme plus accéléré puisque 1.047.661 voitures seront  produites de 1948 à 1980, la production record se situant en 1972 avec 73.175 voitures. Curieusement, le « Lohr », véhicule militaire léger destiné aux parachutistes de l’armée française, était également fabriqué à Foret.

Si les modèles les plus récents ne comportent pas ou prou de différences avec les sœurs françaises, les Rosalie et Traction  étaient équipées de pièces provenant de fabricants belges, dont les garnitures intérieures, l’équipement électrique Willocq-Bottin et pour les tractions, les jantes ajourées produites à Nivelles par les Ets Lambert. Les pare-chocs étaient également différents, prévus pour supporter des plaques d’immatriculation rectangulaires centrées.

Le siège administratif quitte rapidement Saint-Gilles pour l’énorme bâtiment de la Place de l’Yser, qui contribuera grandement au prestige de la marque en Belgique. Inauguré en 1933, il comportait une salle d’exposition de 76 mètres de long, 17 mètres de large et d’une hauteur de 25 mètres réduite par la suite. Le bâtiment technique qui y est accolé mesure lui 13ème sur 10ème, le tout étant construit selon la technique d’époque, à savoir une gigantesque structure métallique, des murs intermédiaires non portants et d’énormes verrières.

Seul entr’acte dans la production, les années de guerre où l’usine se limite à la réparation et à la transformation de véhicules au gaz de ville, à l’acétylène et à l’installation de gazogènes. Des activités très réduites pour cause de bombardements et par la réquisition de la place de l’Yser. La production de l’usine de Forest s’arrêtera le 17 décembre 1980 à 14 heures dans la sombre ambiance que l’on devine, conséquence de la mauvaise conjoncture, éternelle rengaine. Les bâtiments verront ensuite sortir des VW, puis des Audi, mais c’est là une autre histoire.

Jacques Bougnet

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Un commentaire »

  • gold price dit :

    Moi je suis tombé dedans quand j’étais petit, mon père est passionné, depuis toujours il est abonné à 3 ou 4 magazine auto, surtout anciennes…Je n’ai jamais compté mes Majorette (un gros paquet), mais mes grand-mères m’assurent que je reconnaissais les voitures à 3 ans…Ca me rassure de voir que je suis pas le seul.

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